Le président Felipe Calderón reçoit plus de 5 000 courriels de protestation visant à mettre fin à l’exclusion de travailleurs migrants
TORONTO (Ontario) —16 février 2012 - En l’espace d’une seule journée, le président mexicain Felipe Calderón a reçu plus de 5 000 courriels dans lesquels on lui disait de mettre fin à l’exclusion de migrants mexicains qui ont exercé leurs droits fondamentaux en tant que personnes et comme travailleurs pendant qu'ils se trouvaient au Canada.
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Tel un déluge, les courriels de protestation continuent d'affluer de partout dans le monde depuis que l'UITA (Union internationale des travailleurs de l'alimentation, de l'agriculture, de l'hôtellerie-restauration, du tabac et des branches connexes) a publié un avis le 15 février. L'UITA est une fédération syndicale mondiale regroupant des syndicats de l'agriculture, de l'alimentation, du tabac et du secteur des services de l'alimentation.
L'UITA a signalé à ses organisations affiliées que le Mexique avait empêché des migrants mexicains pro-syndicaux de retourner au Canada. Également, elle leur a lancé un appel pour leur demander d'envoyer un message électronique à partir du site se trouvant à l’adresse www.tuac.ca/haltealexclusion afin d’exhorter le président Calderón à mettre fin à l’exclusion de travailleurs mexicains au Canada et à la violation des droits qu’ils ont en tant que personnes et comme travailleurs.
Des preuves indiquant que le Mexique tenait une liste noire ont été déposées devant un tribunal du travail en Colombie-Britannique.