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Liberté pour les cinq Cubains

René González, un des cinq hommes connus comme les Cinq de Cuba, a été remis en liberté après 13 ans de détention dans un pénitencier des États-Unis. Pourtant, bien qu’il ait été libéré le 7 octobre 2011, René Gonzales n’est toujours pas libre car une ordonnance judiciaire l’oblige à rester aux États-Unis pour purger trois ans de probation en Floride. Le 19 mars 2012, la cour a accueilli une requête présentée par René pour obtenir la permission d’aller à Cuba pour visiter son frère cancéreux en phase terminale pendant deux semaines.

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Billet de banque guatémaltèque commémoratif

Émission d’un billet
de banque guatémaltèque commémoratif pour fêter les progrès d’une campagne

 

Les TUAC Canada et l’Alliance des travailleurs agricoles viennent de produire un billet de banque guatémaltèque spécial pour commémorer la décision de l’OIM de ne plus exiger que les travailleuses et travailleurs migrants du Guatemala venant au Canada dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires effectuent un dépôt de sûreté de 400 $ en guise de condition de participation.

La campagne que l’on mène en leur faveur vient donc de mener à une vraie réussite

Le billet symbolique de 5 000 quetzals représente le dépôt qu’on forçait les travailleuses et travailleurs guatémaltèques à payer pour qu’ils puissent entrer dans le programme.
Désormais, ils pourront garder cet argent, ce qui aidera à soutenir leurs familles, y compris eux-mêmes.

L’OIM a pris cette décision à la suite de la campagne Mettre fin à l’oppression et à l’injustice pour les migrants, que mènent les TUAC Canada et l’Alliance des travailleurs agricoles (ATA). Son but est d’exiger que l’on respecte les travailleuses et travailleurs migrants du Guatemala au Canada.

La campagne se poursuivra jusqu’à ce que cesse l’exploitation débridée que subissent ces derniers, qui viennent travailler dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires.

Mettons fin aux contrats injustes pour les travailleurs migrants.
CLIQUEZ ICI pour envoyer une lettre brève de protestation aux politiciens,
aux bureaucrates et aux employeurs qui imposent aux gens grâce auxquels
nous pouvons nous nourrir des conditions aussi inhumaines que celles-là.

Il ne faudra que 30 secondes pour le faire, ce qui peut changer bien des choses!

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

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Les travailleurs migrants du Guatemala

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Contribuez à faire changer les choses. Faites savoir aux décideurs qu’ils doivent immédiatement mettre fin à l’injustice et à l’oppression!

 


LES CLAUSES SCANDALEUSES
DU CONTRAT

En cliquant ici, vous trouverez
une copie des documents faisant partie du contrat tel qu’il se lit réellement, y compris ses clauses déshumanisantes.

 

Émission d’un billet
de banque guatémaltèque commémoratif pour fêter
les progrès d’une campagne

respect

Finie l’injustice, finie l’oppression des travailleurs migrants!
Consentiriez-vous à renoncer à vos droits pour avoir un emploi dont la plupart des Canadiens et des Canadiennes ne voudraient pas?

Voilà précisément ce qu’on demande aux 4 000 Guatémaltèques qui viennent travailler dans l’industrie agricole au Canada.

En parlant du Programme des travailleurs étrangers temporaires,
des travailleurs migrants du Guatemala expliquent
ce en quoi il ouvre la  porte à la violation de leurs droits.

Avant de pouvoir nous fournir les aliments que nous mangeons, les travailleurs migrants du Guatemala sont obligés de signer un contrat dans lequel il est écrit :

« Pendant votre séjour au Canada, vous ne devrez vous occuper que des tâches qu’on vous assignera et éviter de vous laisser distraire par quelque groupe ou association que ce soit.»

« Voici des motifs menant à l’exclusion du programme, ce qui entraînera l’obligation de payer vous-même votre billet de retour : l’alcoolisme, le vol, le manque de respect et les relations sexuelles.»

« À votre arrivée à la ferme, l’employeur gardera votre passeport pendant toute la durée de votre séjour au Canada. »

« Mettez-vous du désodorisant avant de prendre l’avion pour venir au Canada et, également, tous les jours jusqu’à ce que vous en repartiez. »

« Abstenez-vous d’avoir des rapports avec des femmes. »

« Si jamais vous devez rentrer au Guatemala avant la fin de votre contrat, vous devrez prouver que vous avez une bonne raison de vouloir le faire. Le cas échéant, c’est néanmoins à l’employeur que reviendra la décision de vous embaucher ou non à la prochaine saison des cultures. »

« Afin d’éviter d’avoir des poux, vous devrez garder les cheveux courts. »
Ce sont le groupe d’employeurs dans le commerce agricole canadien FERME et l’Organisation internationale pour les migrations qui ont rédigé les clauses déshumanisantes du contrat en question, ce qui est particulièrement scandaleux, surtout dans la mesure où cette dernière est précisément une agence intergouvernementale dont le rôle consiste à « promouvoir la migration dans le respect de l’humanité et l’ordre pour le bien de toute la société. »

Et jusqu’à ce que cette campagne soit en place, lorsque les travailleurs migrants du Guatemala concluaient leur contrat, ils devaient effectuer un dépôt de 400,00 $ (CDN) – ce qui représente l’équivalent de 17 % du revenu annuel moyen dans leur pays. Peut-on s’imaginer ce que ce serait que de perdre le salaire de neuf semaines pour demander d’être traité comme un être humain?

Tout cela a changé après que la campagne a incité l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les associations d’employeurs canadiens FERME et FARMS à cesser d’exiger ce dépôt de sûreté exorbitant, cependant les autres conditions dégradantes du contrat demeurent en vigueur.

Ensemble, nous pouvons maintenir les pressions afin d’obtenir pleine et entière justice pour travailleurs migrants guatémaltèques au Canada. 
 
Mettons fin aux contrats injustes pour les travailleurs migrants.
CLIQUEZ ICI pour envoyer une lettre brève de protestation aux politiciens,
aux bureaucrates et aux employeurs qui imposent aux gens grâce auxquels
nous pouvons nous nourrir des conditions aussi inhumaines que celles-là.

Il ne faudra que 30 secondes pour le faire, ce qui peut changer bien des choses!

Mois de l’histoire des Noirs

 

Josiah Henson

Josiah Henson est né le 15 juin 1789, à Charles County, au Maryland. Esclave, il fut vendu trois fois avant d’atteindre l’âge de 18 ans. En 1830, il avait économisé les 350 dollars nécessaires pour acheter sa liberté. Après avoir remis l’argent à son maître, celui-ci lui indiqua que le prix avait augmenté et s’élevait désormais à 1 000 dollars.

Sans le sou, Josiah Henson décida de s’enfuir avec sa femme et ses quatre enfants. Une fois arrivé au Canada, Josiah Henson fonda une collectivité et enseigna aux anciens esclaves comment réussir comme fermiers. Inspirée de son autobiographie intitulée The Life of Josiah Henson (1849), Harriet Beecher Stowe, abolitionniste américaine, écrit un roman puissant mais controversé, Uncle Tom’s Cabin.

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 Mary Ann Shadd (1823-1893)

Mary Ann Shadd
Mary Ann Shadd, une Noire, est née libre le 9 octobre 1823 à Wilmington (Delaware). Lorsque la Loi des esclaves fugitifs de 1850 menace d'obliger le retour des Noirs libres du Nord et de réasservir les esclaves fugitifs, elle déménage à Windsor (Ontario). En 1851, elle y crée une école pour recevoir l'afflux des réfugiés noirs des États-Unis.

En 1853, Mme Shadd fonde le Provincial Freeman, un hebdomadaire qui rapporte la vie des Noirs canadiens et sert à promouvoir la cause des réfugiés noirs au Canada. La première Noire en Amérique du Nord à publier un journal hebdomadaire, Mme Shadd complète ses efforts et ses éditoriaux antiesclavagistes par des articles sur les femmes et leurs contributions.

À une époque où il était encore inhabituel pour des femmes de parler en public, Mme Shadd prononçait souvent des conférences aux États-Unis contre l'esclavage et en faveur de l'émigration noire au Canada afin de faire survivre son journal. Malgré ses efforts, le Provincial Freeman est victime de la dépression économique de l'époque, et cesse d'être publié en 1858.

Après le décès de son mari en 1860, elle quitte le Canada avec ses deux enfants. Mary devient recruteur pour l'armée de l'Union durant la guerre de Sécession, puis directrice d'école. Enfin, à 60 ans, elle obtient un diplôme de droit afin de pouvoir poursuivre son combat pour les droits des Noirs et des femmes.

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William Hall (1827-1904)

William Hall, décoré de la Croix de Victoria, est né en 1827 à Horton (Nouvelle-Écosse). Il était le benjamin d’une famille de sept enfants. Ses parents, Jacob et Lucy Hall, étaient des esclaves américains qui étaient venus en Nouvelle-Écosse à la suite de la guerre de 1812. William Hall a grandi sur la ferme familiale en bordure de la rivière Avon. On croit qu’il aurait reçu de la formation en navigation, un domaine qui était enseigné aux jeunes hommes de race noire à Halifax à cette époque.

William Hall a commencé sa carrière de marin à l’âge de 17 ans, en se joignant d’abord à l’équipage d’un navire commercial américain en 1844 en tant que marin marchand. En 1852, il s’enrôla dans la Marine royale à Liverpool comme matelot de 2e classe. William Hall a tôt fait d’être décoré de médailles britannique et turque pour son service dans la guerre de Crimée.

En 1857, pendant qu’il était en service sur le HMS Shannon, M. Hall s’est porté volontaire pour faire partie d’une force de relève envoyée à Lucknow, en Inde, où une garnison britannique était assiégée. Deux personnes survécurent à cette attaque, le matelot Hall et le lieutenant Thomas Young, mais seulement Hall resta debout. Il continua à se battre jusqu’à ce que la relève de la garnison fût assurée. Pour cette démonstration exceptionnelle de bravoure, William Hall fut décoré de la Croix de Victoria.

William Hall a reçu la Croix de Victoria le 28 octobre 1859, à bord du HMS Donegal, lorsque le navire était accosté dans le port de Queenstown, en Irlande. Fort de cette distinction, M. Hall devint la première personne de race noire, le premier Néo-Écossais et le premier marin canadien à recevoir cet honneur très estimé.

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Harriet Tubman

Harriet Tubman, une esclave fugitive de Maryland, fut surnommée « Moïse » et la « chef de réseau » par les centaines de personnes qu’elle aida à fuir vers la liberté à l’aide du chemin de fer clandestin. En 1850, après que le gouvernement américain eut promulgué la loi sur les fugitifs, qui avait une très large portée, Harriet guida des esclaves fugitifs plus au nord jusqu’au Canada. Lorsque des propriétaires d’esclaves furieux promirent des récompenses pour sa capture, elle poursuivit son travail en dépit des énormes risques personnels qu’elle courait.

Puisque St. Catharines (une ville près de la frontière américaine), en Ontario, était en route et offrait des possibilités d’emploi, cette ville devint une destination populaire auprès des anciens fugitifs, notamment Harriet Tubman, qui y habita de 1851 à 1857. Bon nombre des personnes qu’elle secourut étaient parents avec les personnes qui demeuraient déjà à St. Catharines, dont ses propres parents, ses frères et sœurs et leur famille.

Plus tard, Harriet Tubman devint une leader du mouvement abolitionniste. Pendant la Guerre de Sécession, elle travailla comme infirmière et servit d’espionne pour les forces de l’Union de la Caroline du Sud.
 

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Asa Philip Randolph

Asa Philip Randolph

Asa Philip Randolph (15 avril 1889 – 16 mai 1979) fut un éminent leader afro-américain des droits civiques du 20e siècle et le fondateur de la Fraternité des porteurs de wagons-dortoirs, un point de repère pour le mouvement syndical et en particulier la syndicalisation des travailleurs afro-américains.

Randolph fut très actif dans sa communauté. Parmi ses nombreux accomplissements, il a aidé à organiser la Shakespearean Society (société shakespearienne) à Harlem et a interprété entre autres les rôles de Hamlet, d’Othello, de Romeo.

À l’âge de 21 ans, Randolph s’est joint au parti socialiste d’Eugene V. Debs. En réponse à la ségrégation et la discrimination accrues dont les Noirs étaient victimes, Randolph évita les réformes et l’intégration raciale modérées prônées par W. E. B. Du Bois, et mit plutôt l’accent sur le socialisme et le syndicalisme.

En 1917, Randolph fonda et coédita le Messenger, un magazine radical à parution mensuelle, qui fit campagne contre le lynchage, s’opposa à la participation des États-Unis à la Première Guerre mondiale, et exhorta les Afro-Américains à résister aux appels pour aller se battre pour une société ségréguée, et leur recommanda de se joindre aux syndicats radicaux.

Randolph avait une certaine expérience dans le domaine du syndicalisme, ayant mis sur pied un syndicat de liftiers dans la ville de New York en 1917. En 1925, Randolph organisa la Fraternité des porteurs de wagons-dortoirs. Il s’agissait de la première sérieuse initiative de former une association syndicale pour les employés de la Pullman Company, un important employeur d’Afro-Américains. Suite aux modifications apportées à la Railway Labor Act en 1934 où les porteurs se sont vus accorder certains droits par la loi fédérale, l’effectif de la Fraternité fit un bond pour se chiffrer à plus de 7 000 travailleurs.

Après plusieurs années de lutte acharnée, les employés de la Pullman Company obtinrent finalement des négociations avec la Fraternité en 1935, qui débouchèrent sur un accord en 1937, accord qui leur a valu des hausses salariales de 2 000 000 $, une semaine de travail plus courte et une majoration de salaire pour heures supplémentaires. [1] Randolph maintint l’affiliation de la Fraternité avec la Fédération américaine du travail jusqu’à la fusion de cette dernière en 1955 pour devenir la FAT-COI.

Randolph émergea comme l’un des porte-paroles les plus éminents du mouvement afro-américain des droits civiques. En 1941, il menaça avec Bayard Rustin et A. J. Muste d’organiser une marche sur Washington pour protester contre la discrimination raciale dans les industries de guerre et promouvoir la déségrégation des forces armées américaines.

La marche fut annulée après que le président américain de l’époque Franklin D. Roosevelt eut émis le décret 8802, encore appelé la Fair Employment Act. Certains militants se sentirent trahis par l’annulation car l’interdiction de ségrégation décrétée par Roosevelt ne concernait que les industries et non les forces armées, toutefois la Fair Employment Act fut généralement perçue comme une victoire pour les droits des Afro-Américains.

En 1942, une foule de quelque 18 000 Noirs se rassemblèrent au Madison Square Garden pour entendre Randolph qui lançait une campagne contre la discrimination dans les forces armées, les industries de guerre, les organismes gouvernementaux et les organisations syndicales. Un des exemples illustrant le succès de cette action réside dans la grève du transport en commun de Philadelphie en 1944 où le gouvernement a appuyé les travailleurs afro-américains au détriment des travailleurs blancs.

En 1947, Randolph et un de ses collègues, Grant Reynolds, formèrent le Committee Against Jim Crow in Military Service (comité contre les lois Jim Crow dans l’armée), qui fut rebaptisé plus tard League for Non-Violent Civil Disobedience. Le président Harry S. Truman abolit la ségrégation raciale dans les forces armées par par le décret 9981, signé le 26 juillet 1948.

Randolph s’est aussi distingué par son appui aux restrictions imposées à l’immigration.[3] En 1950, de concert avec Roy Wilkins, secrétaire exécutif de la National Association for the Advancement of Coloured People, et Arnold Aronson, un des leaders du National Jewish Community Relations Advisory Council, Randolph fonda la Leadership Conference on Civil Rights (LCCR). La LCCR est depuis devenue la première coalition des droits civiques du pays. Elle a coordonné la campagne législative nationale pour toutes les importantes mesures législatives visant les droits civiques depuis 1957.

Randolph aida également Rustin et Martin Luther King Jr. à organiser la marche sur Washington pour l’emploi et la liberté du 28 août 1963. On attribue souvent, en partie, la loi sur les droits civiques de 1964 au succès de la marche sur Washington où les Américains noirs et blancs se sont unis et ont écouté King prononcer son discours « J’ai un rêve ».

À mesure que le mouvement des droits civiques s’affermissait aux États-Unis au début des années 60 pour gagner la conscience de la nation, sa riche voix de baryton était souvent entendue sur des programmes de nouvelles télévisées où il s’adressait à la nation au nom des Afro-Américains engagés dans la lutte pour les droits de vote et la fin de la discrimination dans le secteur du logement social. Il s’engagea activement dans de nombreuses organisations et causes, dont le Workmen's Circle.

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Viola Davis Desmond

Viola Davis Desmond (1914–1965) est née à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Elle était afro‑canadienne et avait son propre salon de beauté ainsi que collège de soins de beauté à Halifax. Le 8 novembre 1946, en attendant que sa voiture soit réparée, elle a décidé d’aller voir un film au cinéma Roseland, à New Glasgow. Refusant de s’asseoir au balcon, section réservée aux Noirs, Viola s’est installée au parterre, section réservée aux Blancs. Elle a été renvoyée de force et arrêtée.

Viola a été trouvée coupable de ne pas avoir payé la différence d’un cent de la taxe sur le billet du balcon. Elle a été condamnée à 30 jours de prison et à une amende de 26 $. Le procès a porté principalement sur la question de fraude en matière de taxe et non sur les pratiques discriminatoires du cinéma. Insatisfaite du verdict, la Nova Scotia Association for the Advancement of Coloured People, avec l’aide de Viola, en a appelé de la décision devant la Cour suprême de la Nouvelle‑Écosse. La déclaration de culpabilité a été confirmée.

Récemment, le 15 avril 2010, la province de la Nouvelle‑Écosse a présenté à Viola des excuses officielles et un pardon absolu. Le premier ministre Darrel Dexter a également présenté des excuses auprès de la famille de Viola et de tous les Néo-Écossais de race noire du racisme dont elle a été victime dans une affaire qu’il qualifie d’injuste.

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Leonard Braithwaite

Leonard Braithwaite grandit dans le quartier de Kensington Market de Toronto pendant la Grande Dépression et il servit dans l'Aviation royale du Canada pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il fit ses études à l'Université de Toronto où il obtint un baccalauréat en commerce. Titulaire en 1952 d'une maîtrise en administration des affaires de la Harvard Business School, il poursuit des études de droit à la Osgood Hall Law School dont il sera diplômé en 1958. Il entame alors une carrière d'avocat. Il fut d'ailleurs le premier avocat noir à être élu membre du conseil d'administration du Barreau du Haut-Canada.

Quand il fut élu député en 1963, en Ontario, Leonard Braithwaite devint le premier Afro-Canadien à siéger au sein d'une assemblée législative provinciale. Il fut député libéral à l'Assemblée législative de l'Ontario de 1963 à 1975. Dans son premier discours, il dénonça la ségrégation raciale dans les écoles ontariennes. Peu de temps après, le gouvernement ontarien abrogea la loi qui permettait cette ségrégation.

En 1998, Leonard Braithwaite devient membre de l'Ordre du Canada et en 2004, de l'Ordre de l'Ontario.

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Bromley Armstrong

Bromley Armstrong

Bromley Armstrong

Bromley Armstrong est né en Jamaïque en 1926 et a immigré au Canada en 1947. À la fin de 1940, son empathie pour les souffrances des autres l’a conduit à faire des recherches sur l’identité des travailleurs domestiques jamaïcains que les Canadiens riches ont fait venir au Canada au début des années 1900. Nombre de ces travailleurs savaient peu de choses quant au milieu d’où ils venaient, et n’avaient aucun moyen de prendre contact avec des membres de leur famille en Jamaïque.

Sans acte de naissance ou preuve d’âge, ils ne pouvaient réclamer les prestations du Régime de pensions du Canada. N’était-ce des sérieux efforts et de la persévérance du jeune Bromley Armstrong, ils n’auraient pas pu subvenir à leurs besoins dans leur vieillesse.

Alors que la discrimination faisait rage dans le secteur du logement à Toronto dans les années  1950,  Bromley Armstrong et un jeune étudiant d’origine chinoise de l’Université de Toronto entreprirent de répondre à des annonces de logements vacants. Quand on leur disait qu’un logement était déjà loué, un couple blanc, soit l’autre moitié de l’équipe d’« espionnage », se présentait chez le locateur  pour se faire offrir le même logement. Bromley et les autres membres de son équipe montaient  des dossiers semblables en allant visiter des restaurants et des clubs « privés ». Leurs efforts ont aidé à attirer l’attention du système judiciaire sur nombre d’établissements.

M. Armstrong a fondé de nombreuses organisations dans les années 50, 60 et 70 dont la Jamaican Canadian Association, l’Alliance urbaine sur les relations interraciales, la Toronto Black Business and Professional Association et ses prix Harry Jerome, le Conseil ethnoculturel du Canada et le National Council of Jamaican and Supportive Organizations.

Le monde du sport a également profité des compétences en leadership de Bromley Armstrong, qui a été travailleur d’usine et syndicaliste actif vers la fin des années 40, car il a fondé le premier club de soccer antillais de Toronto. Il a en outre favorisé l’indépendance économique par le bais du Toronto United Negro Credit Union dont il a assumé la vice-présidence de 1950 à 1954. M. Armstrong a également été éditeur d’un journal hebdomadaire,  le Caribbean Canadian Weekly – The Islander, pendant quatre ans.

 

Bromley Armstrong - 1998

Depuis le début des années 70, Bromley Armstrong a siégé au sein de divers conseils et commissions dont le Conseil consultatif des relations civiques et multiculturelles de l’Ontario, la Commission ontarienne des droits de la personne, le comité du maire de Toronto sur les relations raciales, la Commission des relations de travail de l’Ontario et le conseil d’administration du Centre canadien pour les relations interraciales de la police.

Bromley Armstrong a collaboré et participé à titre de conférencier invité à des événements organisés par le Conseil canadien des Chrétiens et des Juifs, l’Association nationale des Canadiens d’origine indienne, ainsi qu’à divers rassemblements d’appui aux questions d’intérêt pour les communautés chinoises, sud-asiatiques, japonaises et juives.

Actuellement à la retraite, Bromley Armstrong continue à organiser des conférences pour jeunes, à assurer la médiation de conflits, et à offrir des conseils tant à des particuliers qu’à des organisations.

Même s’il y a encore des défis à relever, ses efforts et accomplissements exemplifient les progrès que l’intégrité personnelle et la confrontation rationnelle des injustices peuvent permettre de réaliser. Il a reçu divers honneurs et distinctions dont : officier de l’Ordre de distinction de la Jamaïque, membre de l’Ordre de l’Ontario et membre de l’Ordre du Canada. Ces honneurs et distinctions et quelque 19 autres prix attestent de la stature et du respect dont il jouit auprès d’une foule de personnes de son milieu. En 1988, Toronto Life Magazine a présenté Bromley Armstrong comme l’un des 50 collaborateurs les plus remarquables.

En 1998, il s’est vu décerner le Prix Harmonie pour avoir sensibilisé tant des particuliers que des organisations et des communautés par son altruisme et son ferme engagement à l’égard des droits de la personne, des relations raciales et des relations de travail au Canada pendant près de 50 ans.

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  Rosemary Brown

Rosemary Brown

Rosemary Brown

Rosemary Brown (née Wedderburn) est née en Jamaïque en 1930. Elle déménagea au Canada en 1950 pour faire des études à l’Université McGill de Montréal où elle connut le racisme canadien pour la première fois. Tout au long de sa carrière de militante pionnière, Brown s’est battue pour ses droits et ceux des autres femmes et minorités.

Brown déménagea à Vancouver en 1955 pour épouser Bill Brown. Dans cette ville, elle devint la première femme noire à accéder à une charge publique élue au Canada quand elle fut élue députée à l’Assemblée législative de la C.-B en 1972.

Elle fut députée néo-démocrate pour Vancouver-Burrard de 1972 à 1986 et la première femme d’origine africaine à assumer une charge élue au Canada. En 1975, elle termina en deuxième position après Ed Broadbent à la course à la chefferie du NPD fédéral.

Après 14 ans de service à titre de députée à l’Assemblée législative, Mme Brown accepta un poste à Ottawa en 1989 au sein de MATCH International, un organisme d’aide au développement  dirigé par des femmes et pour des femmes, et assuma la présidence de  la Commission ontarienne des droits de la personne.   Mme  Brown fut également professeure en études féministes à l’Université Simon Fraser. Elle est décédée en 2003, à l’âge de 72 ans.

En février 2009, la Société canadienne des postes a émis un timbre à l’effigie de Mme Brown.

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Stanley G. Grizzle

Stanley G. Grizzle

Stanley G. Grizzle

Stanley G. Grizzle, membre de l’Ordre du Canada et de l’Ordre de l’Ontario, est juge de la citoyenneté canadienne et militant syndical à la retraite. Né à Toronto en 1918 de parents immigrants jamaïcains, il est l’aîné de sept enfants.

Alors qu’il travaillait comme porteur, Grizzle devint actif au sein de la Fraternité des porteurs de wagons-dortoirs, une organisation syndicale dirigée par A. Philip Randolph, un afro-américain très charismatique.
Dès son retour au Canada après qu’il eut servi dans les Forces armées en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, Grizzle devint plus actif au sein du syndicat.

Il fut élu président de sa section locale et fit des interventions auprès du CFCP pour que des Noirs aient accès aux postes de cadre. Il s’est aussi engagé dans d’autres causes et fut un des leaders du mouvement des droits civils naissant au Canada dans les années 50, collaborant avec le comité ouvrier mixte pour combattre l’intolérance raciale.

En 1959, Grizzle et Jack White furent les premiers candidats canadiens noirs à briguer les suffrages pour un poste de député à l’Assemblée législative de l’Ontario sous la bannière de la Fédération du commonwealth coopératif (le prédécesseur du Nouveau parti démocratique). En 1960, Grizzle alla travailler pour la Commission des relations de travail de l’Ontario, et en 1978 il fut nommé juge de la citoyenneté par le premier ministre Pierre Trudeau.

En reconnaissance de son travail au sein de la Fraternité des porteurs de wagons-dortoirs et de sa contribution à la promotion des droits civils, Grizzle reçut la médaille de l’Ordre de l’Ontario que lui remit le lieutenant-gouverneur Lincoln Alexander en 1990. En outre, il reçut la médaille de l’Ordre du Canada que lui remit le gouverneur général Roméo LeBlanc en 1995.

Le jeudi 1er novembre 2007, un parc situé sur sur la rue Main, à l’est de Toronto, fut consacré « Parc Stanley G. Grizzle » dans une cérémonie présidée par le maire de Toronto David Miller.

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Moins de blâme

LES IMMIGRANTS NE SONT PAS LE PROBLÈME –
ILS FONT PARTIE DE LA SOLUTION

• À peine quelques mois se sont écoulés depuis que nous sommes plongés dans une crise économique au Canada, et déjà les chefs libéraux et conservateurs se servent de l’économie pour faire adopter des politiques d’immigration plus restrictives. 

• Ce n’est pas juste, ce n’est pas fondé et ce n’est pas Canadien – il est temps de cesser de mettre la crise économique sur le dos des immigrants.

• Les libéraux et les conservateurs ont fait des propos suggérant que la diversité culturelle du Canada est la principale raison pour notre crise économique actuelle. L’immigration a été une source de prospérité dans notre pays. La stratégie politique dangereuse de faire des immigrants et des migrants des « boucs émissaires » et d’adhérer au protectionnisme et au nationalisme extrême peut vite se dégénérer en intolérance, en xénophobie et en racisme pur et simple. En limitant l’immigration, nous nous retrouverons avec une main-d’oeuvre canadienne qui est mal équipée pour répondre aux besoins du marché du travail une fois que l’économie remontera.

• Prenez position contre les conservateurs et les libéraux qui blâment les communautés d’immigrants et de migrants pour les politiques économiques défectueuses de leur parti.

• Dites au ministre conservateur responsable de l’immigration, Jason Kenney, que les Canadiens veulent moins de blâme et plus de solutions en cette période de crise économique en cliquant sur le bouton « Envoyer un message » ci-haut à droite. Une copie de votre lettre sera également envoyée aux critiques libéral et néo-démocrate en matière d’immigration.    
 

 

 

 

 

Liens:

 

Communiqué de presse:

Les TUAC Canada
demandent moins de blâme et
plus de solutions
 

 

Communiqué de presse:

Rassemblement pour la justice- Descentes anti-immigrants (video)


Galerie de photos:

Descentes anti-immigrants
 
 

 
 
 
 

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