La COVID-19 et le lieu de travail
Le stress, l'anxiété, la peur et la frustration augmentent à mesure que les cas de COVID-19 se multiplient, ce qui nuit à la santé mentale des travailleurs et des travailleuses.
Le stress, l'anxiété, la peur et la frustration augmentent à mesure que les cas de COVID-19 se multiplient, ce qui nuit à la santé mentale des travailleurs et des travailleuses.
The Ontario Ministry of Labour has announced changes to the Joint Health Safety Committee Certification Part 1 training that weaken Ontario's health and safety regime for workers. The government is giving businesses an additional option of having their employees take a self-paced online course, in addition to the in-person classroom training. Many adult learners require active participation, and merely providing them with information does not ensure that learning occurs.The concern here is that a great number of employers will not provide employees with the option to choose between the online or in-class training, and instead will make the online training their only option. Another major concern is the verification of the training participant.
Doug Ford’s Conservative government is trying to claim that online training will be more efficient and cost-effective than in-person, hands-on training because the latter can require participants to spend time away from family and constitutes a major cost to employers. The government also claims this change will save Ontario businesses an estimated $5 million. But these savings will come at the expense of workplace safety and will put workers' health at risk.
A joint health & safety committee (JHSC) is the cornerstone of a well-functioning workplace that utilizes an internal responsibility system. With 208 deaths and 57,368 accidents reported in Ontario workplaces in 2017, health and safety culture needs to be strengthened rather than weakened. Workplace JHSCs are democratic entities that are comprised of worker and employer representatives. They help identify and assess potential hazards at work, empower members to make recommendations that can reduce or eliminate health and safety risks, and are essential to fostering safe and healthy workplaces.
Reducing the training requirements for JHSC members sends a message that workplace health and safety is not a priority for Doug Ford and the Ontario Conservatives. Ontario workers deserve better than this, and UFCW Canada believes the recent changes to JHSC training requirements should be reversed.
Il existe des produits chimiques toxiques d’apparence anodine qui sont présents dans la vie quotidienne et sont absorbés par l’organisme. Le bisphénol A (BPA) et le bisphénol S (BPS) font partie de ces produits chimiques d’apparence anodine. Le BPA et le BPS sont utilisés dans de nombreuses applications, y compris la fabrication des reçus de caisse faits de papier thermique. En raison du nombre élevé de reçus que les caissières et les caissiers manipulent quotidiennement, cette situation est très préoccupante pour les travailleuses et les travailleurs du commerce de détail.
Le BPA est un perturbateur endocrinien. Le système endocrinien produit et sécrète des hormones régulant l’activité des cellules de l’organisme et celle des microorganismes qui y sont présents; or, le BPA et le BPS peuvent nuire à ces cellules et à ces microorganismes, ce qui entraîne des tumeurs cancéreuses, des anomalies congénitales et d’autres troubles du développement.
La représentante en santé et sécurité des sections locales 175 et 633 des TUAC Canada Mary Shaw apporte des éclaircissements sur ces produits chimiques toxiques que l’on trouve dans les reçus de caisse courants des magasins et des restaurants. « Chaque fois qu’on manipule un reçu de papier thermique, la poudre (contenant du BPA ou du BPS) se détache pour coller aux mains et elle est absorbée par l’organisme », explique-t-elle.
Le professeur Frederick vom Saal de l’Université du Missouri est un pionnier en la matière. C’est lui qui, le premier, il y a près de 30 ans, a sonné l’alarme au sujet du BPA. Il convient que les reçus de caisse enregistreuse faits de papier thermique constituent l’une des plus importantes sources d’exposition au BPA. Voici ce qu’il en dit : « Le lien entre l’exposition au BPA et les maladies humaines est beaucoup plus grand aujourd’hui qu’il y a 10 ans. Une étude a permis d’obtenir la preuve du fait que, chez l’être humain, le BPA peut causer la mort du fœtus pendant la fécondation in vitro ».
Rick Smith et Bruce Lourie sont deux des plus grands spécialistes du Canada en matière d’écologie et dans le domaine de l’étude des effets qu’entraînent les produits chimiques toxiques pour la santé. Ensemble, ils ont écrit un livre intitulé Slow Death by Rubber Duck: How the Toxicity of Everyday Life Affects Our Health (« le canard en caoutchouc qui tue à petit feu : comment la toxicité de la vie quotidienne compromet notre santé »). À l’instar de Mary Shaw, ils conviennent également qu’il est évident que ce sont les reçus de caisse faits de papier thermique qui représentent la plus grande source d’exposition au BPA et au BPS.
D’après certains organismes de réglementation, les niveaux actuels de BPA sont sans danger. Cependant, ces assertions se reportent toutes à l’exposition de la consommatrice ou du consommateur ordinaire aux emballages alimentaires contenant du BPA.Là-dessus, pour leur part, les TUAC Canada ne sont pas de cet avis : à leurs yeux, c’est sur le contact direct avec le BPA à partir de reçus de caisse faits de papier thermique qu’il faut absolument se pencher car, dans ce cas, la masse en est jusqu’à mille fois supérieure à la quantité contenue dans les boîtes de denrées alimentaires.
En 2010, dans le monde entier, le Canada est devenu le premier pays à interdire l’utilisation du BPA dans les biberons. De leur côté, l’Union européenne, le Brésil et la Suède ont également interdit le BPA dans les produits alimentaires pour nourrissons selon le « principe de précaution » en raison des incertitudes que soulèvent certaines études. Aux États-Unis, la Food and Drug Administration a retiré l’approbation réglementaire des produits alimentaires pour nourrissons contenant du BPA et des entreprises, comme Rubbermaid, ont pris la décision de supprimer le BPA de tous leurs produits.
Il serait maintenant temps d’interdire toute présence de BPA ou BPS sur les reçus de caisse faits de papier thermique.
1) Il s’agit de dire « non » aux reçus pour demander aux détaillants qu’on a l’habitude de fréquenter de passer aux reçus électroniques ou aux reçus sans bisphénol.
2) Les reçus ne devraient pas être recyclés car ils contaminent toutes les autres matières recyclables. Il faut donc plutôt les jeter à la poubelle.
3) On peut dire au gouvernement canadien d’interdire les reçus contenant du BPA ou du BPS.
1) Il y a moyen de s’y prendre en pliant le reçu avec la face imprimée vers l’intérieur puisque le verso n’en est probablement pas recouvert de bisphénol.
2) On peut demander à l’employeur de passer au papier à reçu sans bisphénol.
3) Il s’agit aussi d’éviter d’utiliser un désinfectant pour les mains et, autant que possible, il faut se les laver soigneusement pendant le quart de travail, surtout avant de manger.
4) Il convient de soulever cette question avec la représentante ou le représentant en santé et sécurité au travail et de lui demander d’en parler lors de sa prochaine réunion.
Les expertes et les experts sont toutes et tous d’avis qu’il n’existe pas de quantité sécuritaire de perturbateurs endocriniens que l’organisme puisse absorber. C’est pourquoi il est primordial d’éliminer l’exposition des travailleuses et travailleurs au BPA et au BPS, qui peuvent perturber le système endocrinien, en cessant définitivement d’en mettre sur le papier thermique dont sont faits les reçus de caisse.
Faisant partie des six comités permanents des TUAC Canada, le Comité d'éducation est formé de représentant(e)s de sections locales et de membres du personnel du bureau national qui collaborent afin de susciter l'engagement des membres des TUAC Canada et de créer des ressources de grande utilité pour ces derniers.
Le Comité national d'éducation a pour objectif de promouvoir la croissance et de fournir des informations et des recommandations au Conseil national dans les domaines suivants :
Ashley Campbell | Section locale 1518 des TUAC Canada |
Bonnie Beochler | Section locale 1400 des TUAC Canada |
Cam Sherk | Section locale 401 des TUAC Canada |
Dan Gilbert | Section locale 1006A des TUAC Canada |
Erin Selby | Section locale 832 des TUAC Canada |
Genevieve Grenier | Section locale 500 des TUAC Canada |
Kelly Nicholas | Sections locales 175 et 633 des TUAC Canada |
Marv Funk | Bureau national des TUAC Canada |
Nicholas Jean | Section locale 501 des TUAC Canada |
Robert Armstrong | Section locale 500 des TUAC Canada |
Ximena Mastrodonato | Section locale 247 des TUAC Canada |
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Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce Canada
Le syndicat du secteur privé au Canada