Uber reconnaît un syndicat au Royaume-Uni et devrait faire de même au Canada
Toronto (Ont.) – 28 mai 2021 – Uber reconnaît le syndicat britannique GMB, tout juste après la décision de la Cour suprême du Royaume-Uni qui a statué que les travailleurs et les travailleuses de transport à la demande sont des employé(e)s et doivent bénéficier des droits fondamentaux en matière d’emploi, tels que le salaire minimum, les congés, la pension et la sécurité du revenu.
« Nous demandons à Uber de faire ce qu’il faut ici au Canada, en reconnaissant le statut d’employé(e) de ses chauffeur(e)s et en reconnaissant les TUAC Canada comme leurs représentants légitimes », déclare Paul Meinema, président national des TUAC Canada. « Au Royaume-Uni, les chauffeur(e)s étaient déterminé(e)s dans leur lutte pour les droits et la reconnaissance, et leur syndicat les a soutenu(e)s. Il s’agit d’une victoire historique non seulement pour les chauffeur(e)s britanniques d’Uber, mais aussi pour les travailleur(euse)s de transport à la demande dans le monde entier. »
Cette victoire est un succès monumental pour les travailleur(euse)s de transport à la demande dans leur lutte mondiale pour un emploi décent et digne.
« 70 000 chauffeur(e)s d’Uber au Royaume-Uni ont obtenu la reconnaissance syndicale après avoir évalué correctement l’état des lieux de l’emploi et s’être rendu compte que leurs droits étaient bafoués en tant qu’employé(e)s », déclare Pablo Godoy, coordonnateur national des initiatives et plateformes de marché libre des TUAC Canada. « Quand le gouvernement de l’Ontario réalisera-t-il le stratagème d’Uber visant à saper les droits de l’emploi et du travail? Quand reconnaîtra-t-il le statut d’employé(e) des chauffeur(e)s en Ontario? »
Les TUAC Canada recrutent activement les chauffeur(e)s de limousine Uber qui desservent l’aéroport international Pearson de Toronto et ont déposé une demande d’accréditation syndicale.
« C’est ce que nous voulions depuis le premier jour; qu’Uber reconnaisse notre syndicat et entame un dialogue pour résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés », déclare Ejaz Butt, chauffeur d’Uber de Toronto et membre du syndicat des TUAC Canada.
Uber a tenté de répondre aux préoccupations croissantes concernant les conditions de travail en introduisant sa politique Flexible Work+. Cet arrangement n’est qu’un stratagème cynique pour ignorer les droits du travail et est bien loin de la négociation collective.
Depuis le lancement de la campagne Les chauffeur(e)s d’Uber s’unissent en 2019, les TUAC sont devenus la principale voix des chauffeur(e)s de transport à la demande au Canada, en syndiquant des centaines de chauffeur(e)s d’Uber Black à Toronto et en menant des efforts de syndicalisation en Colombie-Britannique, ainsi que dans d’autres régions du pays.
Pour en savoir plus sur la campagne visant à apporter la justice et l’équité aux chauffeur(e)s d’Uber et aux autres chauffeur(e)s de transport à la demande, consultez le site des TUAC Les chauffeur(e)s d’Uber s’unissent.