Ce n’est pas la rémunération « élevée » des travailleuses et des travailleurs qui met la situation économique du Canada en péril, mais bien l’avidité des grandes entreprises
Plus on en apprend sur les rencontres entre le ministre des Finances Jim Flaherty et les dirigeants d’entreprises les plus en vue au Canada qui ont lieu chaque été là où ce ministre « se retire » pour s’entretenir avec ces derniers de la politique économique, plus on s’aperçoit que le gouvernement fédéral, que forme actuellement le Parti conservateur du Canada, se plaît à l’idée de l’une des recommandations qu’on a formulées en pareille occasion l’année dernière. Selon les grosses légumes qui font partie du rang des PDG ou de la classe politique de droite du pays, les grandes entreprises n’auraient plus les moyens de rémunérer les travailleuses et les travailleurs du Canada « parce qu’ils reçoivent un salaire trop élevé ».