Néanmoins, la complicité du personnel consulaire avec les employeurs agricoles dans « l’exclusion » des travailleurs migrants demeurera le sujet d'audiences à venir.
La dure réalité d’être un travailleur migrant passe souvent inaperçue. Dans un monde d’hyperconsommation, beaucoup de gens oublient souvent d’où viennent les biens, les services et les aliments qu’ils consomment et ignorent tout des milieux où ces produits sont créés.
VANCOUVER (C.- B.) – 30 janvier 2012 – Une manifestation devant le consulat du Mexique à Vancouver a pris une tournure personnelle alors que des douzaines de militantes et militants communautaires et syndicaux se rassemblaient pour manifester leur appui à Victor Robles dans la foulée de sa présumée exclusion par le Mexique et son personnel consulaire à Vancouver qui l’auraient mis sur une liste noire.
Avant la mi-mars, le gouvernement Harper devrait publier son prochain budget, qui, au dire du ministre des Finances Jim Flaherty, se concentrera sur « la croissance économique et les emplois ». Malheureusement, à en juger du dossier de Stephen Harper, la « croissance » signifiera des profits croissants pour les entreprises. Quant aux « emplois », les coupures viseront essentiellement les services publics et feront augmenter le taux de chômage réel qui est à présent d’au moins 10,6 %, et de près du double chez les jeunes travailleurs (19,7%).
Daniel Lopez va perdre son emploi le 24 février. Il travaille dans un entrepôt à Mira Loma, en Californie, à transporter des marchandises pour Walmart à longueur de journée. C’est avec le salaire qu’il reçoit pour décharger dans la chaleur étouffante des conteneurs remplis de boîtes d’une centaine de livres que Daniel subvient aux besoins de ses quatre jeunes enfants, soit deux filles et deux garçons.
Le 21 janvier, des milliers de personnes, soit des militantes et militants syndicaux, des dirigeantes et dirigeants syndicaux et des politiciennes et politiciens locaux se sont rassemblés à London, en Ontario, pour une grande manifestation contre la société Caterpillar, dont le siège social est situé aux États-Unis, qui a mis en lock-out 465 travailleurs de l’usine Electro-Motive Diesel (EMD) de la ville.
Au bout de cinq mois de négociations ardues, l’une des toutes nouvelles unités de négociation de la section locale 401 vient de s’assurer un premier contrat de travail. Celui-ci a pour effet de fixer une nouvelle norme en ce qui concerne les travailleuses et les travailleurs du secteur des services dans les régions de l’Alberta qui sont actuellement en plein essor grâce aux sables bitumineux.
Le chapitre de l’organisation S.A.M.E. - The Students Against Migrant Exploitation (nom signifiant « les étudiantes et les étudiants contre l’exploitation des migrants ») - présent à l’Université Brock, dans le sud de l’Ontario, a récemment organisé une activité qui mobilisait un important groupe d’étudiantes et étudiants afin qu’ils signent une pétition contre l’exploitation des travailleurs agricoles.
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