Bulletins Directions
Les TUAC Canada et les Nations Unies veulent une enquête IMMÉDIATEMENT dans le dossier des femmes autochtones disparues et assassinées
Toronto – 19 mai 2014 – Les Nations Unies ont émis un rapport demandant au gouvernement Harper de tenir une enquête nationale sur les cas de disparitions et de meurtres des femmes et des filles autochtones au Canada. Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, James Anaya, affirme que la situation désespérée des peuples autochtones au Canada a atteint « des proportions de crise », et c’est un problème auquel tous les paliers de gouvernement doivent s’attaquer immédiatement.
Les TUAC Canada, le syndicat le plus progressiste du pays, ne cessent de réclamer justice pour les familles des femmes autochtones disparues et assassinées. Notre syndicat participe comme partenaire à part entière à la campagne Nous voulons une enquête IMMÉDIATEMENT!, qui réclame au gouvernement fédéral la tenue d’une enquête sans plus tarder. Pour leur part, des militant(e)s membres des TUAC Canada ont participé à de nombreuses activités comme la Cérémonie des fraises en l’honneur des femmes autochtones disparues et assassinées.
Récemment, la GRC a révélé que la police a enregistré près de 1 200 cas de disparitions et de meurtres de femmes autochtones au cours de la dernière décennie, soit plus du double du nombre de cas confirmés jusque-là. Malgré la crise, Harper refuse honteusement de considérer même la demande d’enquête. Dans le rapport des Nations Unies, M. Anaya demande également au gouvernement fédéral d’élargir le mandat de la Commission de vérité et de réconciliation pour ce qui est de l’héritage tragique du système des pensionnats indiens, et d’assurer une véritable consultation des peuples autochtones avant tout projet d’extraction des ressources.
« Étant le syndicat le plus influent du Canada, nous avons le devoir de demander justice pour les Autochtones de toutes les régions du pays », de dire le président national des TUAC Canada, Paul Meinema. « La lutte pour faire respecter les droits de la personne et la dignité humaine des communautés autochtones et pour assurer la responsabilisation des gouvernements est cruciale pour parvenir à la justice sociale », poursuit-il.