Franc succès de la tournée du groupe SAME, qui s’inscrit dans les tentatives visant à sensibiliser la population quant à la situation des travailleurs migrants

Toronto – ­­22 avril 2014 – Récemment, le groupe des étudiantes et des étudiants contre l’exploitation des migrants (en anglais, Students Against Migrant Exploitation ou, par abréviation, SAME) a terminé sa tournée de 2014. Encore une fois, cette initiative avait pour but de faire augmenter l’intérêt du Mois de la sensibilisation à la situation des travailleurs migrants. En tenant des ateliers dans plus de 70 établissements au total (soit des collèges, des universités, des écoles primaires et des centres communautaires), les militantes et les militants du groupe SAME sont entrés directement en communication avec plus de 15 000 étudiantes et étudiants en Ontario et au Québec. De même, en partie grâce au soutien d’un certain nombre d’enseignantes et enseignants ainsi que de personnes bien en vue dans les milieux communautaires, la tournée a permis d’obtenir les services de centaines de nouveaux bénévoles, qui, à leur tour, se sont donc joints au mouvement de lutte pour mettre fin à l’exploitation des migrants.  

Lors de la tournée, le groupe SAME produisait (sur une chaîne en YouTube en anglais seulement) un rapport tous les jours et, chaque semaine, un court métrage sur une activité stimulante qu’on avait organisée en vue de soutenir les travailleurs migrants. Également, il a lancé la campagne interactive #NotMyTomato (mot-clic en anglais seulement signifiant « pas question que ce soit le cas de ma tomate »). En profitant de cette activité sur la Toile, les gens pouvaient diffuser des messages en Twitter pour exiger que la récolte des fruits et des légumes se fasse dans le respect des droits des travailleurs agricoles migrants. La campagne a attiré des sympathisantes et des sympathisants du Canada, des États-Unis, du Mexique, du Guatemala et des Philippines. Pour manifester leur appui, ceux-ci ont diffusé des photos et des messages en se servant de ce média social.

L’organisation SAME bénéficie de l’appui des TUAC Canada, qui constituent le syndicat le plus progressiste du pays et le principal porte-parole des travailleurs agricoles migrants. En collaboration avec cette dernière et l’Alliance des travailleurs agricoles, les TUAC Canada luttent pour faire respecter les droits des travailleurs migrants aux quatre coins du pays.   

« Lorsque nous parlons aux jeunes de la nécessité de faire triompher la justice sociale dans l’intérêt des travailleurs migrants, ils comprennent l’enjeu immédiatement », explique Pablo Godoy, coordonnateur de l’organisation SAME. Puis, il ajoute : « Ils savent fort bien que les droits des travailleuses et travailleurs sont du même ordre que les droits de la personne et qu’ils peuvent faire en sorte que les conditions de vie des travailleurs migrants s’améliorent ici même. »