Les TUAC Canada accueillent favorablement la nouvelle politique de souveraineté alimentaire pour le Québec
Montréal – 27 mai 2013 – Toutes les sections locales au Québec du syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC Canada), saluent l’initiative du gouvernement provincial visant notamment à encourager les grandes chaînes d’alimentation à offrir davantage de produits québécois sur leurs tablettes.
« Ce n’est pas d’hier que notre syndicat fait la promotion des produits locaux tant auprès de nos membres que sur la place publique. Acheter des produits fabriqués ici contribue non seulement à faire rouler notre économie et à créer des emplois, mais en plus, cela nous assure de consommer des produits dont la qualité a été contrôlée », d’expliquer Louis Bolduc, adjoint exécutif au président national des TUAC Canada.
La très grande majorité des travailleurs et des travailleuses du secteur de l’alimentation sont des membres des TUAC Canada qui s’affairent à cultiver, transformer, conserver, distribuer et vendre des produits alimentaires que l’on retrouve sur la table des familles québécoises. Ils font leur travail en respectant les normes d’hygiène, de salubrité et de sécurité les plus strictes. On ne peut malheureusement en dire autant des produits provenant de certains pays où les mesures de contrôles sont insuffisantes ou inexistantes.
« Pour les TUAC Canada, la nouvelle politique de souveraineté alimentaire présentée par le gouvernement est une bonne nouvelle pour nos membres puisqu’elle contribuera à augmenter significativement la production alimentaire notamment en raison de la mise à contribution des établissements de l’État. Ce faisant, nous pourrons aspirer à une meilleure sécurité alimentaire tout en favorisant la création d’emplois directs et indirects pour des travailleurs d’ici », conclut Louis Bolduc.
Nous considérons que ce projet pose un important jalon; il reste maintenant à mettre en pratique ce plan d’action ambitieux. Pour ce faire, tous les acteurs de la chaîne alimentaire devront mettre la main à la pâte et que le consommateur soit au rendez-vous.