Que signifie pour vous la Journée de la vérité et de la réconciliation? – Partie 3
Toronto (Ont.) – Le 22 septembre 2025 – En septembre, les membres du Comité autochtone des TUAC Canada partagent leurs témoignages sur l'importance cruciale de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le 30 septembre, et expliquent pourquoi elle devrait être un jour férié dans toutes les provinces.
Dans la troisième partie de cette série, Christine Holowka, membre du Comité autochtone des TUAC et de la section locale 1518, explique pourquoi la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation doit être un jour férié dans tout le pays.
« Le [30 septembre] est une date tellement importante pour tous et toutes les travailleur(euse)s que nous en avons fait une journée de reconnaissance et de commémoration pour toute la nation. Nous avons réussi ici en Colombie-Britannique [où c'est un jour férié] », dit Holowka. « Nous interpellons et faisons pression sur tous les gouvernements qui n'ont pas fait du 30 septembre un jour férié officiel. C'est très important pour cette terre, pour ce pays, surtout maintenant que nous nous unissons autour d'une question aussi importante. »
« Je vous demande d'aller voir votre section locale, votre syndicat, votre employeur, et de leur faire part de votre opinion à ce sujet. C'est un jour important », ajoute-t-elle. « Nous sommes à mi-chemin, vu le nombre de provinces qui l'ont fait. Pour une véritable guérison, nous avons besoin de toutes les provinces. Nous vous soutiendrons, il suffit de nous faire savoir où vous en êtes, et nous serons là pour vous. ».
Actuellement, seuls le gouvernement fédéral, le Nouveau-Brunswick, la Colombie-Britannique, l'Île-du-Prince-Édouard, le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut reconnaissent la Journée de la vérité et de la réconciliation comme jour férié. Les autres provinces laissent à chaque entreprise le soin de décider si elle accorde ou non un jour de congé payé pour célébrer cette journée de reconnaissance et de commémoration. Cela signifie que, tandis que les employé(e)s du secteur fédéral bénéficient d'un jour de congé payé le 30 septembre, de nombreux(euses) travailleur(euse)s autochtones, métis et inuits à travers le Canada ne peuvent pas prendre de congé ni bénéficier d'une rémunération pour ce jour férié.
Tous et toutes les travailleur(euse)s autochtones du Canada devraient pouvoir participer aux cérémonies organisées par leur communauté, réfléchir avec leurs ami(e)s et leur famille et avoir le temps de guérir alors que nous sommes tous et toutes confronté(e)s à la sombre histoire coloniale du Canada. Les survivant(e)s, les familles et les communautés ont été irrémédiablement blessé(e)s par le système des pensionnats.
Vous pouvez aider en faisant pression sur votre gouvernement provincial pour qu'il prenne des mesures afin de tenir sa promesse de guérison. Écrivez dès aujourd'hui à vos élu(e)s provinciaux(ales).
Consultez les 1ère partie et 2ème partie de cette série.
Regardez la vidéo de Christine Holowka ci-dessous.
