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Guide pour les membres en grève et en lockout

Ce guide est conçu pour les membres allant en grève ou en lockout et traite de sujets comme les prestations de grève, la préparation financière, les briseurs de grève, etc.

On Strike

WE ARE STRONGER TOGETHER

Il est exact d’affirmer que plus de 95 % de nos contrats collectifs de travail sont conclus sans recours à la grève. Or, malheureusement, la grève s’avère nécessaire de temps à autre tant pour maintenir les avantages que nous procurent nos conventions collectives que pour atteindre nos objectifs de négociation.

Lorsqu’une grève ou un lock-out survient, nous devons nous tenir ensemble et nous serrer les coudes. Le syndicat fait alors son possible pour que vous receviez tout l’appui et toute l’entraide dont vous avez besoin, parfois tant et si bien que ceux-ci dépassent même vos plus grandes espérances.

L’appui vient également de diverses autorités non directement rattachées à votre section locale ou pour lesquelles la grève ne présente aucun intérêt particulier. Il vient du bureau national et de l’Union internationale, de diverses autres unités de négociation dans votre secteur, du mouvement syndical en général, de certains organismes communautaires et de la société en général.

Ne l’oubliez jamais : vous n’êtes pas seul(e)!

QU’EST-CE QU’UNE GRÈVE?

Une grève est un refus de travail collectif des salariés visant à exercer une pression économique sur l’employeur afin d’amener ce dernier à accepter leurs revendications. Une grève se déclenche lorsque le syndicat et l’employeur n’arrivent pas à conclure un contrat acceptable.

QU’EST-CE QU’UN LOCK-OUT?

Un lock-out survient lorsque l’employeur refuse de donner du travail aux salariés. Ce procédé vise à exercer une pression économique sur vous, la travailleuse ou le travailleur, ainsi que sur vos compagnons de travail pour vous faire plier aux demandes de l’employeur. Il arrive parfois que l’employeur considère un lock-out comme une grève.

On Strike

COMMENT SE DÉCLENCHE UNE GRÈVE OU UN LOCK-OUT?

Au cours des négociations collectives, le comité de négociation de votre syndicat rencontre l’employeur et cherche à atteindre les objectifs de négociation visés. S’il n’arrive pas à le faire à la table de négociation, une grève légale ou un lock-out peut survenir en raison du désaccord entre les parties sur les sujets en question.

Le déclenchement d’une grève légale suit un cheminement particulier et obéit à des règles bien déterminées. La loi exige que le syndicat tienne un vote de grève. Une grève ne peut avoir lieu que si elle est approuvée par les membres de l’unité de négociation. Et c’est le vote de la majorité des membres participant au scrutin qui détermine l’issue pour tous les membres. Il est donc impératif que vous participiez afin de faire compter votre vote et faire entendre votre voix. N’oubliez pas que la tenue d’un vote de grève n’entraîne pas automatiquement le déclenchement d’une grève. La grève et le vote de grève constituent un moyen de pression de dernier recours qu’utilisent les travailleurs pour manifester leur détermination à la table de négociation. 

QU’EST-CE QU’UNE BRISEUSE OU UN BRISEUR DE GRÈVE?

Les briseurs de grève sont des personnes qui choisissent délibérément de trahir leurs compagnons de travail ou d’autres travailleurs et d’affaiblir leur position (ainsi que leur propre niveau de vie) en essayant de faire échec à une grève lorsqu’ils traversent la ligne de piquetage du syndicat. Malheureusement, au moment de la préparation du présent guide, le recours aux briseurs de grève est encore permis dans la plupart des provinces et territoires au Canada. (Consultez votre section locale pour savoir avec certitude ce qui s’applique dans votre cas.)

Les employeurs et les politiciens appellent souvent les briseurs de grève des « travailleurs de remplacement » pour essayer de donner l’impression qu’il est acceptable de se conduire comme ils le font. Or, non, ce n’est pas acceptable. C’est une atteinte intentionnelle contre un groupe de travailleurs qui font la grève en vue d’améliorer leur milieu de travail et leur gagne-pain.

Les briseurs de grève qui sont membres du syndicat risquent de se voir imputer une faute en vertu des statuts du syndicat et, s’ils en sont reconnus coupables, 

WHAT IS A SCAB?

d’être exclus du syndicat ou même, dans certains cas, de perdre leur emploi.

Si vous connaissez quelqu’un qui a l’intention de traverser une ligne de piquetage ou qui compte travailler afin de faire échouer une grève menée par le syndicat, essayez de l’en dissuader (pour son bien). Allez le voir ou invitez-le à venir vous voir pour chercher à lui proposer d’agir autrement en lui faisant des suggestions ou pour trouver des solutions aux problèmes qui l’amènent à envisager de se conduire de la sorte.

 

 

BEING PREPARED

POUR SE PRÉPARER

1. Préparez-vous financièrement.
Si, dans un avenir prévisible, une grève ou un lock-out est probable, il est important que vous ayez un budget et un plan qui vous permettront de faire face à vos obligations personnelles et financières. Ce que vous devez faire pour vous préparer est en majeure partie une question de bon sens, mais il faudra tout de même que vous envisagiez certaines possibilités que bien des gens ne prennent jamais en considération.

D’abord, économisez autant que possible. Les prestations de grève sont généralement insuffisantes, surtout à long terme. Dans la mesure du possible, évitez tout achat occasionnant une dépense énorme. S’il y a une grosse dépense qu’il n’est pas possible de remettre à plus tard, pensez à ce que vous pouvez faire pour la tenir au strict minimum jusqu’à ce que le problème qui est à l’origine de la grève soit réglé.

Communiquez avec vos créanciers à l’avance et informez-les de la possibilité d’une grève dans un proche avenir. Il se peut que vous arriviez à vous arranger avec eux pour réduire vos paiements. (Les caisses populaires sont généralement plus souples que les banques quand il s’agit de tenter d’obtenir des changements et, ainsi, par exemple, de s’entendre avec elles pour que vous n’ayez à payer que les intérêts sur vos créances pendant la période de grève.)

Songez à renégocier sur une durée prolongée tout prêt que vous devez rembourser, ce qui en entraînerait la réduction des coûts à court terme. Si vous êtes en retard dans le paiement de votre hypothèque, faites votre possible pour verser au moins les intérêts afin de prévenir toute tentative de forclusion, dont l’exécution peut prendre plusieurs mois.

Ne négligez pas vos obligations envers vos créanciers. Si vous avez affaire à un créancier intransigeant ou si vous faites face à de graves problèmes financiers, parlez-en à votre capitaine de grève ou communiquez avec le bureau de votre section locale pour voir s’ils peuvent vous aider. Toute difficulté que vous connaissez sera traitée dans la plus stricte confidentialité.

Enfin, lorsqu’un conflit de travail se prolonge indéfiniment, les grévistes peuvent finir par être dans l’obligation de trouver un emploi temporaire ailleurs. Dans la majorité des cas, votre section locale pourra également vous aider sur ce point.

2. Protection médicale. 
Renseignez-vous pour savoir si votre assurance-maladie et les services médicaux auxquels vous avez droit demeurent en vigueur en cas de grève ou de lock-out.

Il arrive que les avantages sociaux de cet ordre soient maintenus, mais, dans plusieurs cas, la protection offerte par votre convention collective cesse durant une grève ou un lock-out. Communiquez avec votre section locale pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de la protection à laquelle vous avez droit.

Si un membre de votre famille ou vous avez besoin de médicaments ou de traitements essentiels au maintien de la vie, parlez-en à votre médecin de famille avant la grève ou le lock-out pour voir s’il est possible de faire augmenter la quantité ou le volume des médicaments prescrits ou d’intensifier le traitement pendant que vous êtes toujours couverte ou couvert.

Informez toujours votre représentante syndicale ou représentant syndical de tout besoin de nature médicale. Encore là, cette information est toujours traitée en toute confidentialité. N’attendez pas d’être à court de médicaments ni d’avoir d’autres problèmes avant de solliciter l’aide de votre section locale. Tâchez de faire preuve de prévoyance.

3. Réduisez vos dépenses en tenant votre placard bien garni.
Certains achats et certaines dépenses sont tout simplement inévitables. Voici quelques simples suggestions qui, si vous les suivez, peuvent vous aider bel et bien à limiter les dépenses inutiles :

  • évitez d’acheter des objets superflus
  • faites des provisions d’articles non périssables
  • tenez-vous à l’affût des dépliants publicitaires et des coupons-rabais
  • achetez en gros avec des compagnons de travai
  • achetez seulement des articles que vous utiliserez forcément, qu’il y ait grève ou non
    *N’oubliez pas qu’un vote de grève n’entraîne pas toujours une grève!
  • si, parmi vos compagnons de travail, vous connaissez des personnes qui possèdent un grand congélateur, demandez-leur si elles veulent bien que vous vous en serviez un peu pour conserver de la nourriture

4. Questions d’intérêt familial.
Si vous avez des enfants qui vont à la garderie, communiquez avec celle-ci à l’avance pour l’informer de l’imminence d’une grève ou d’un lock-out. Renseignez-vous pour voir si vous avez la possibilité de prendre l’une des décisions suivantes :

  • réduire vos paiements
  • vous rattraper sur les paiements après la grève
  • suspendre les services de garderie et s’arranger autrement avec des amis, la parenté ou des compagnons de travail

La section locale offre parfois des services collectifs de garde d’enfants lors d’une grève ou d’un lock-out. Il conviendra que vous communiquiez avec votre section locale à l’avance pour  savoir si cette possibilité s’offre à vous dans votre situation.

Tenez votre conjoint ou conjointe ou bien votre partenaire de vie commune et les autres membres de votre famille au courant de ce qui se passe lorsqu’il y a une grève ou un lock-out, et ce, tant avant la  grève que durant celle-ci. Mettez-les au courant des problèmes en leur précisant comment ces derniers s’expliquent. Communiquez-leur toute information que le syndicat vous transmet.

Assurez-vous que votre conjoint ou conjointe ou bien votre partenaire de vie commune sait ce que vous pensez et, ensemble, parlez-en à vos enfants afin qu’ils comprennent les faits suivants :

  • cette situation ne durera pas éternellement
  • ils auront à manger
  • ils auront un toit sur la tête
  • il n’y aura pas assez d’argent pour acheter tout ce qu’ils veulent pour le moment
Parfois, lorsqu’une grève ou un lock-out commence, il est sage d’amener vos enfants ou des membres de votre famille sur la ligne de piquetage ou à un rassemblement, ce qui est bon non seulement pour les enfants, mais aussi pour le moral sur la ligne de piquetage. Par contre, il y a des circonstances où la présence d’enfants n’est pas du tout recommandée. Faites preuve de jugement et n’oubliez jamais de suivre les consignes de votre capitaine de grève et celles des représentants syndicaux.    
 

LES PRESTATIONS DE GRÈVE ET LES OBLIGATIONS DES GRÉVISTES

PICKET PAY & DUTY

Les prestations de grève (ou prestations de piquetage) sont versées par le syndicat à toute ou tout gréviste qui y a droit. Le montant dépend des modalités qui s’appliquent à votre unité de négociation. Ces sommes proviennent de diverses sources : le Fonds de grève de l’Union internationale, le Fonds de grève du Conseil national des TUAC Canada, la Caisse d’indemnité nationale des TUAC Canada (s’il y a lieu) et toute autre ressource à laquelle votre section locale a accès.

Pour avoir droit aux prestations de grève, chaque membre doit remplir les conditions minimales exigées. Par exemple, vous devez vous présenter sur les lieux de piquetage et participer aux activités auxquelles vous êtes affecté(e) (et exécuter à l’occasion certaines tâches nécessaires en cas de grève). Les heures sont déterminées par la section locale. Même si tous les efforts possibles sont déployés pour répondre aux besoins de chacun des membres, n’oubliez pas que de nombreux piquets de grève fonctionnent 24 heures par jour, sept jours par semaine.

C’est votre section locale qui doit vous dire quand et où les prestations de grève sont distribuées. Vous devez signer vous-même toutes les feuilles de paye requises afin de recevoir les prestations.

Nous vous présentons ci-dessous quelques-unes des nombreuses responsabilités d’une piqueteuse ou un piqueteur.

Votre représentante syndicale ou représentant syndical et votre capitaine de grève peuvent vous fournir des listes détaillées comprenant, entre autres possibilités, des informations ayant précisément trait aux circonstances de la grève ou du lock-out.

  • Tout membre qui désire toucher des prestations de grève doit s’inscrire auprès de la ou du capitaine de grève.
  • Tout membre qui désire toucher des prestations de grève doit contribuer aux activités de piquetage pendant le nombre d’heures exigé.
  • Une politique de tolérance zéro s’applique quant à l’usage d’alcool ou de toute substance interdite sur les lignes de piquetage ou dans l’accomplissement des devoirs de piquetage.
  • Une politique de tolérance zéro s’applique dans le cas des membres qui font du piquetage ou effectuent leur devoir de piquetage en état d’ébriété.
  • Tout membre qui désire faire du piquetage dans un autre emplacement ou à des heures différentes doit régler ces détails à l’avance.
  • Conformément à la politique de votre section locale, toute question que posent des non-piqueteurs (les médias, la police, la sécurité, le public, les autres syndicats, le patronat) doit être adressée au capitaine de grève ou bien à la représentante syndicale ou au représentant syndical.
  • Les piqueteurs doivent continuer à marcher en tout temps.
  • Tous les piqueteurs doivent tenir une pancarte approuvée ou porter un dossard autorisé en tout temps lorsqu’ils sont sur les lignes de piquetage.
  • Les piqueteurs doivent éviter tout langage ou geste grossier ou menaçant ainsi que tout contact physique avec quiconque s’approchant d’une ligne de piquetage ou traversant un piquet de grève.
  • Tout ce qui représente une menace pour la sécurité des piqueteurs (personnes violentes ou agressives, véhicules qui passent trop vite, etc.) doit immédiatement être signalé aux autorités.
  • Les piqueteurs doivent toujours connaître et suivre les politiques de la section locale ayant trait au comportement à adopter sur les lignes de piquetage, surtout dans les domaines d’intérêt juridique tels que les lois, les règlements et les injonctions judiciaires.
  • Les piqueteurs doivent également bien comprendre que, même si l’appui de tiers (membres d’autres syndicats, clients, gens de la société en général) est fort apprécié sur les lignes de piquetage, nous sommes responsables de tous les faits et gestes de tout le monde sur place et tous les participants doivent suivre les règles de la ligne de piquetage.
 

Le présent guide a pour but de donner des lignes directrices générales. Les politiques ou les procédés et les méthodes de grève de votre section locale peuvent avoir priorité sur ces suggestions. Dans tout cas de ce genre, les membres doivent suivre les indications de leur capitaine de grève ou bien de la dirigeante syndicale ou du dirigeant syndical, de la représentante syndicale ou du représentant syndical ou encore d’une autre personne ayant pour rôle de coordonner les grèves chez leur section locale. 

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