Le Coin Wiikinahmahgeh avec Charmaine St. Germain, membre du Comité des Autochtones
Edmonton (Alberta) – Dans la récente publication du Coin Wiikinahmahgeh, Charmaine St. Germain, relationniste syndicale de la section locale 401 des TUAC, raconte comment elle est devenue une syndicaliste, son expérience de campagne électorale et l’importance des voix autochtones en politique.
Charmaine est une Métisse provenant du territoire du Traité no 6 et de la nation Métis d’Alberta, Région 4. Elle est la co-présidente du secteur privé de la Fédération du travail de l’Alberta, la secrétaire-trésorière du caucus des Autochtones du NPD fédéral, vice-présidente syndicale et membre du caucus des Autochtones du NPD de l’Alberta, membre du conseil de direction de la section locale 401 des TUAC et membre du Comité des Autochtones des TUAC Canada.
« Je me suis présentée aux élections fédérales de 2019 et 2021, car je sentais qu’il était important qu’une Autochtone métisse ait son nom mis de l’avant », explique Charmaine. « Je voulais faire partie du changement nécessaire. Je sentais qu’il était important de me présenter et être une voix pour toutes les personnes qui en avaient besoin dans ma communauté. »
Elle souligne l’importance de la représentation autochtone à tous les niveaux : « En tant qu’Autochtones, nous devons être inclu(e)s dans la prise de décisions. Nous devons être inclu(e)s dans les sujets qui impactent grandement nos vies. Nous ne pouvons plus continuer de laisser les non-Autochtones décider à notre place sans nous inclure à ces tables importantes. »
Lors de l’élection fédérale, elle demande à entendre plus de voix autochtones : « J’espère que plus d’Autochtones iront voter. Je vois beaucoup de noms sortir, ce qui est formidable. Et, il y a beaucoup d’appui en ce moment, et nous avons besoin de continuer à appuyer ces candidat(e)s autochtones. »
« Je sais qu’il y a une méfiance et qu’elle provient d’une longue lignée de mensonges et de génocide, etc. Donc, c’est pour ça que nous avons besoin de voir plus de nos gens se présenter aux élections, amplifiant leurs voix et militant pour les besoins de leurs communautés. »
Wiikinahmahgeh signifie « éducation » en anichinabé. Les membres autochtones des TUAC y discutent et racontent leurs histoires.
Visionnez toute l’entrevue avec Charmaine ci-dessous.