Le 10 avril 2025 est la Journée de l’équité salariale

Toronto (Ontario) – Le 9 avril 2025 – En 2025, le 10 avril est la Journée de l’équité salariale. Elle symbolise le temps que devra travailler une femme moyenne au cours de l’année suivante pour gagner ce que l’homme moyen a gagné au cours de l’année précédente.
Sur une liste de 43 payés examinés par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Canada se classe au 8e rang pour ce qui est de l’écart salarial entre les hommes et les femmes.
Selon les données du recensement de 2016, les Canadiennes gagnent près de 30 % de moins que les Canadiens, un écart encore plus important pour les femmes racialisées, autochtones, 2SLGBTQI+ et en situation de handicap.
Alors que le Canada fait face à une guerre tarifaire et que le coût de la vie continue de monter, les femmes peinent à payer les produits de base nécessaires pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.
Les femmes ont toujours été confrontées à des obstacles importants pour parvenir à l’égalité économique, dont la discrimination fondée sur le genre en matière d’embauche, de promotion et de rémunération. Bien que des progrès aient été réalisés ces dernières années, l’écart salarial entre les hommes et les femmes reste élevé. Les femmes ont un niveau d’éducation plus élevé et gagnent toujours moins que les hommes en moyenne. Il existe un écart important entre les salaires des hommes et des femmes dans tous les secteurs d’activité et toutes les professions.
L’équité salariale n’est pas un privilège ni un luxe. C’est la loi. Les écarts salariaux discriminatoires constituent une violation des droits de la personne, et l’application des droits de la personne n’est pas une question partisane.
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