Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté – Le 17 octobre
Toronto (Ont.) – Le 16 octobre 2024 – En 1992, l'Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 17 octobre Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté. Malgré la croissance continue du développement économique mondial, des millions de personnes dans le monde continuent de vivre dans l'extrême pauvreté.
Aujourd'hui, 1,3 milliard de personnes vivent dans une pauvreté persistante et la montée en flèche du coût de la vie à l'échelle mondiale ne fait qu'aggraver la situation. Le lien entre le manque d'accès aux déterminants sociaux de la santé et la pauvreté continue de se renforcer. D'ici à la fin de 2022, 8,4 % de la population mondiale, soit pas moins de 670 millions de personnes, vivaient dans l'extrême pauvreté..
Le thème des Nations unies pour la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté en 2024 est « Mettre fin à la maltraitance sociale et institutionnelle et agir ensemble pour des sociétés justes, pacifiques et inclusives ». La pauvreté a de multiples dimensions, certaines visibles et d'autres cachées, mais toutes liées entre elles. Le thème de cette année mettra en lumière l'une des dimensions cachées de la pauvreté, à savoir la maltraitance sociale et institutionnelle subie par les personnes vivant dans la pauvreté, et examinera les moyens d'agir ensemble pour promouvoir des sociétés justes, pacifiques et ouvertes à tous et toutes.
Selon les Nations Unies, en réponse à la crise actuelle du coût de la vie, 105 pays et territoires ont annoncé près de 350 mesures de protection sociale entre février 2022 et février 2023.
La crise du coût de la vie, ou crise de l'accessibilité financière, n'est pas seulement une question économique, c'est aussi une question de justice sociale. Elle affecte la santé, l'éducation et le bien-être général de nos communautés. Les femmes et les communautés marginalisées sont également touchées de manière disproportionnée, car elles ont plus de mal à obtenir un logement stable et un salaire juste.
Lorsque les familles sont contraintes de consacrer plus de la moitié de leurs revenus à des dépenses essentielles telles que le logement et les produits de première nécessité, il ne reste que peu de place pour l'épargne, l'éducation ou la planification de la retraite. Lorsque les travailleur(euse)s sont mal payé(e)s, ils et elles peinent à joindre les deux bouts, ce qui perpétue un cycle d'instabilité financière.