16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe
Toronto (Ont.) – Le 22 novembre 2023 – La violence fondée sur le sexe reste une menace quotidienne pour les femmes, les personnes bispirituelles, trans, non binaires et non conformes au genre au Canada. Cette semaine, les TUAC Canada commémorent la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre, et le début de 16 jours d'activisme, reconnus mondialement, contre la violence fondée sur le sexe. En ce moment et chaque jour, les travailleurs et les travailleuses déclarent #PlusJamais : En finir avec la violence basée sur le sexe sur le lieu de travail.
16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe en 2023
Au cours des trois dernières décennies, pendant les 16 jours d'activisme contre la violence fondée sur le sexe, des individus et des groupes du monde entier ont appelé à la prévention et à l'élimination de toutes les formes de violence fondée sur le sexe à l'encontre des femmes et des filles. Ces 16 jours commencent par la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le 25 novembre, et se terminent par la Journée des droits de la personne, le 10 décembre.
Au Canada, le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes, marquée principalement par des veillées et des événements visant à commémorer les 14 vies perdues à l'École polytechnique de Montréal en 1989, ainsi que les vies perdues à cause du féminicide et de la violence fondée sur le sexe tout au long de l'année.
Enquête nationale sur le harcèlement et la violence au travail
En 2020, le CTC et des chercheurs de l'Université de Western Ontario et de l'Université de Toronto ont lancé la première enquête nationale sur le harcèlement et la violence au travail. Les résultats ont montré que:
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7 travailleuses sur 10 ont été victimes d'une forme de harcèlement et de violence au travail.
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Près d'une travailleuse sur deux a été victime de harcèlement sexuel et de violence au cours des deux dernières années.
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Les tiers (tels que les clients, les consommateurs et les patients) et les collègues de travail sont les deux auteurs les plus fréquemment cités.
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70 % des travailleuses victimes de harcèlement et de violence ont dû s'absenter du travail en raison des répercussions négatives.
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88 % des travailleuses victimes de harcèlement et de violence ont été « transférées, suspendues, licenciées ou ont perdu leur quart de travail » en raison du harcèlement et de la violence.
La convention n° 190 de l'Organisation internationale du travail reconnaît le droit universel à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement et établit un cadre clair pour y mettre fin. Les syndicats et les défenseurs de tout le Canada demandent au gouvernement de ratifier et d'appliquer intégralement le projet de loi C-190.
Sondage sur le harcèlement sur le lieu de travail 2023
Dans le cadre des 16 jours d'activisme contre la violence fondée sur le sexe, les TUAC Canada demandent aux travailleuses de participer à une enquête sur le harcèlement au travail. Les employeurs ont la responsabilité de fournir des lieux de travail sûrs, exempts de harcèlement sexuel, de harcèlement, de violence et de menace de violence. Le stress de la pandémie a souvent aggravé les conditions de travail, en particulier lorsque les travailleuses sont en contact avec le public.
Le 25 novembre, ce sondage sera ouvert et le restera jusqu'à la fin de l'année.
Apprenez ce que vous pouvez faire pour lutter contre la violence fondée sur le sexe en suivant les TUAC Canada sur les sites Facebook, Instagram ou Twitter avec les mot-clics :
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