L’UITA fait avancer le programme de l’ONU pour le travail décent dans l’industrie agroalimentaire
L’équipe de syndicats affiliés à l'UITA représentant les travailleur(euse)s de l'alimentation lors des négociations tripartites de l'OIT qui ont abouti à des lignes directrices sur le travail décent pour le secteur agroalimentaire mondial. |
Genève (Suisse) – Le 14 juin 2023 – Un groupe d'expert(e)s de l'UITA, dont font partie les TUAC Canada, a travaillé à l'élaboration de lignes directrices politiques, pour la première fois, afin de promouvoir le programme des Nations unies pour le travail décent dans le secteur agroalimentaire. Ces lignes directrices sont le résultat d’un intense tour de négociations tripartites mené par l’Organisation internationale du travail (OIT) qui a impliqué des représentant(e)s de travailleur(euse)s du Costa Rica, de la Grenade, des Pays-Bas, d’Inde, d’Ouganda, du Royaume-Uni, des États-Unis, du Zimbabwe ou du Canada. L’UITA est une fédération syndicale mondiale des travailleur(euse)s de l’alimentation et de l’accueil, à laquelle les TUAC Canada sont fièrement affiliés depuis des décennies.
Les quatre piliers du travail décent, soit la création d’emplois, la protection sociale, les droits du travail et le dialogue social, sont des éléments intégraux du Programme de développement durable pour 2030 de l’ONU. Les nouvelles lignes directrices pour l’industrie agroalimentaire sont particulièrement dignes de mention puisqu’elles suivent les efforts tripartites similaires de 2016 qui n’avaient pas mené à une entente.
Les nouvelles lignes directrices visent à offrir aux états membres de l’ONU et aux mandants de l’OIT, comme les entreprises transnationales, des lignes directrices pour le développement et la mise en place de politiques promulguant le travail décent dans l’industrie agroalimentaire. En plus de préserver les droits fondamentaux du travail, la promotion du travail décent sert à s’attaquer aux divers problèmes majeurs mondiaux, tels que la dégradation de l’environnement et les changements climatiques. Les nouvelles lignes directrices réaffirment également l’importance d’un dialogue social et tripartite, c’est-à-dire avec les syndicats, les employeurs et les gouvernements négociant de bonne foi vers une entente, afin de promouvoir le travail décent et de s’attaquer aux autres problèmes importants auxquels font face les travailleur(euse)s et leur communauté partout.
« Le travail avec les alliés à l’ONU et à l’OIT pour développer ces outils reconnus internationalement est une autre preuve du combat incessant des TUAC à tous les niveaux pour faire avancer les droits des travailleur(euse)s de l’agroalimentaire, non seulement au Canada, mais aussi partout dans le monde », soutient Paul Meinema, président national des TUAC Canada. « Le dossier du travail décent dans l’industrie agroalimentaire est une étape cruciale vers la fin de la vulnérabilité vécue par trop de travailleur(euse)s dans ce secteur. »
Pour en savoir plus au sujet des lignes directrices politiques sur la promotion du travail décent dans l’industrie agroalimentaire, consultez le rapport ici.