Les sections locales et la collaboration nationale transforment les difficultés en rêves pour un groupe de migrant(e)s

Travailleur(euse)s migrant(e)s soutenu(e)s par les TUAC Canada à l’extérieur de leur nouveau lieu de travail.

Travailleur(euse)s migrant(e)s soutenu(e)s par les TUAC Canada à l’extérieur de leur nouveau lieu de travail

Mark Hennessy, TUAC Canada, Jenny Kwan, députée du NPD, Vancouver Est, Derek Johnstone, TUAC Canada (de gauche à droite).

Mark Hennessy, TUAC Canada, Jenny Kwan, députée du NPD, Vancouver Est, Derek Johnstone, TUAC Canada (de gauche à droite)

Des militant(e)s des TUAC Canada fournissent des informations et une formation sur l’autonomisation des travailleur(euse)s à des migrant(e)s à Niagara Falls.

Des militant(e)s des TUAC Canada fournissent des informations et une formation sur l’autonomisation des travailleur(euse)s à des migrant(e)s à Niagara Falls

Toronto (Ont.) – Le 7 juin 2023 – Un groupe de travailleur(euse)s migrant(e)s se sentent soulagé(e)s et rassuré(e)s quant à leur avenir grâce au soutien sans faille des sections locales des TUAC Canada et aux efforts de défense des droits déployés depuis longtemps par le syndicat.

Travailler et vivre au Canada était leur rêve, qui a rapidement tourné court lorsque leur employeur du secteur de l’accueil à Niagara Falls, en Ontario, a mis fin à leur contrat sans préavis.

En tant que membres de la section locale 102 des TUAC, leur section locale s’est fait une priorité de transmettre leurs préoccupations au bureau national des TUAC Canada pour qu’il les aide à trouver une solution à leur statut d’immigration précaire. La section locale 102 des TUAC a également déposé des griefs au nom de ces membres injustement licenciés et envisage de contester la conduite de l’employeur en arbitrage.

Entre-temps, le bureau national des TUAC Canada s’est occupé de leur statut d’immigrant et a travaillé en étroite collaboration avec la députée néo-démocrate Jenny Kwan pour obtenir un permis de travail ouvert pour les travailleur(euse)s migrant(e)s vulnérables. Cette possibilité offerte aux migrant(e)s victimes d’abus de la part de leur employeur a été obtenue il y a quelques années à peine, à la suite de longs efforts déployés par les TUAC Canada à Ottawa pour réformer le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). Depuis, le syndicat a aidé des centaines de migrant(e)s maltraité(e)s à obtenir un permis de travail ouvert.

Se joignant à l’effort pour aider la section locale 102 des TUAC, les sections locales 175 et 633 des TUAC Canada sont rapidement intervenues pour soutenir leurs membres migrants en travaillant avec Maple Leaf Foods pour obtenir de nouveaux emplois à temps plein dans une usine de transformation de la viande syndiquée à Hamilton, en Ontario.

Les travailleur(euse)s sont maintenant de fiers membres des sections locales 175 et 633 des TUAC qui travaillent à l’usine Maple Leaf Heritage, et grâce au programme pilote sur l’agroalimentaire du fédéral – qui, encore une fois, est le résultat direct de l’action politique et des efforts législatifs des TUAC Canada – ces travailleur(euse)s ont maintenant une chance réelle de réaliser leurs rêves. Le projet pilote agroalimentaire offre chaque année 2 275 possibilités supplémentaires aux travailleur(euse)s migrant(e)s du secteur alimentaire et à leurs familles d’obtenir la résidence permanente (RP) et, à terme, la citoyenneté canadienne.

Reprenant d’autres réformes demandées par les TUAC Canada, le gouvernement fédéral a récemment prolongé le programme pilote sur l’agroalimentaire pour y inclure de nouvelles dispositions permettant aux syndicats de se porter garants de l’expérience professionnelle canadienne des travailleur(euse)s migrant(e)s de l’agroalimentaire, et contribuer aux efforts de réunification familiale en élargissant l’accès aux permis de travail aux membres de la famille de tous et toutes les participant(e)s au programme de transition.

Les TUAC Canada s’engagent pleinement à étendre le programme pilote sur l’agroalimentaire et à aider le plus grand nombre possible de membres admissibles qui sont actuellement des migrant(e)s à accéder à la résidence permanente par l’entremise du programme pilote sur l’agroalimentaire.