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Les TUAC Canada s’unissent en appui aux travailleur(euse)s blessé(e)s au travail
Toronto (Ont.) – Le 12 décembre 2022 – Les TUAC Canada et les sections locales 175 & 633 se sont joints au réseau ontarien des groupes de défense des intérêts de travailleurs et de travailleuses blessé(e)s au travail (ONIWG) devant les bureaux du ministère du Travail de l’Ontario, en appui aux travailleur(euse)s blessé(e)s au travail.
Le réseau ontarien des groupes de défense des intérêts de travailleur(euse)s blessé(e)s au travail demande que le gouvernement ontarien agisse et prenne des mesures de base pour atténuer l'horrible pauvreté vécue par les personnes qui ont été blessées ou accidentées au travail. Le gouvernement doit honorer sa promesse électorale d’augmenter les prestations pour pertes de gains à 90 % du salaire avant la blessure.
De plus, le gouvernement doit se rappeler des trois demandes principales de la campagne La compensation des travailleur(euse)s est un droit, par l’ONIWG, et agir :
1. Pas de diminution basée sur des emplois inexistants : Mettre fin à la présomption d’emplois inexistants. Cesser les diminutions des prestations de travailleur(euse)s blessé(e)s en prétendant qu’ils ou elles ont un emploi alors qu’ils ou elles sont incapables de travailler ou de trouver un emploi convenable. Le gouvernement doit adopter une législation contre la présomption d’emplois.
2. Écouter les professionnels de la santé traitant les travailleur(euse)s blessé(e)s : Cesser d'ignorer l'avis des médecins traitants des travailleur(euse)s en faveur des opinions clairement erronées des « médecins de papier » qui ne rencontrent ou n'examinent jamais le ou la travailleur(euse) blessé(e) ou malade.
3. Cesser la diminution des prestations basée sur des conditions préexistantes asymptomatiques : Cette pratique prive les travailleur(euse)s de prestations en blâmant des soi-disant « conditions préexistantes » aux blessures des travailleu(euse)s, même si la condition n’a jamais causé de douleur, ni un seul jour d’absence au travail avant la blessure.
Pour en savoir plus, consultez la campagne La compensation des travailleur(euse)s est un droit.