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Les travailleur(euse) de l’alimentation bâtissent une solidarité internationale lors de la conférence mondiale de l’UITA sur la viande à Calgary
Fes syndicats de travailleurs et de travailleuses de l’alimentation de partout au monde participent à la conférence internationale de l’UITA sur la viande de 2022 à Calgary, Alberta. |
Calgary (Alb.) – Le 14 octobre 2022 – Les syndicats représentant les travailleurs et les travailleuses de la transformation de la viande de divers pays à travers le monde se sont récemment réunis à Calgary pour bâtir une solidarité internationale et un plan d’action mondial dans le cadre de la conférence internationale de l’UITA sur la viande. L’UITA est une fédération syndicale mondiale qui inclut les syndicats de travailleur(euse)s de l’alimentation dans plus de 50 pays partout en Afrique, en Asie, en Australie, en Océanie, en Europe et dans les Amériques. Les TUAC Canada sont des supporteurs de longue date et affiliés à l’UITA.
La conférence de l’UITA sur la viande comprenait des syndicalistes du Brésil, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de la Finlande, de la France, de l’Allemagne, du Japon, de la Suède, du Royaume-Uni et des États-Unis qui, ensemble, se sont concentrés sur les problèmes les plus urgents auxquels font face les travailleur(euse)s de la transformation de la viande. Les participant(e)s à la conférence ont partagé leurs victoires de campagnes et de négociations collectives nationales, dont le combat contre la sous-traitance en Allemagne, l’augmentation des revenus et l’obtention de lieux de travail sécuritaires pendant la pandémie de COVID‑19 en Amérique du Nord, ainsi que la résistance contre la consolidation des entreprises au Japon.
Les militant(e)s brésilien(ne)s ont également fait part de leur combat pour protéger les gains en matière de santé et de sécurité au travail dans le secteur de la transformation de la viande grâce à l’établissement de la NR36, qui est menacée par le régime néolibéral de Jair Bolsonaro.
Les participant(e)s à la conférence ont aussi travaillé à renforcer les efforts de l’UITA afin de mettre de l’avant une réponse aux changements climatiques centrée sur les travailleur(euse)s. Les représentant(e)s de l’industrie ont discuté des effets du secteur de la viande sur les émissions de gaz à effet de serre et du rôle que les syndicalistes doivent jouer dans la création de systèmes alimentaires durables. Avec l’aide du Guide pour faire face à la crise climatique dans l’élevage intensif de bétail, les participant(e)s à la conférence ont appuyé unanimement le besoin d’un plan d’action mondial pour des systèmes alimentaires plus écologiques et pour une transition juste pour les travailleur(euse)s de la transformation de la viande.
La secrétaire générale de l’UITA, Sue Longley, et la militante de la section locale 401 des TUAC, Faduma Ahmed, lors de la conférence mondiale de l’UITA sur la viande. e. |
La conférence sur la viande a été précédée par la toute première conférence des femmes, qui était présidée par la militante de la section locale 401 des TUAC, Faduma Admed. Les points les plus importants soulignés lors de la conférence des femmes, tels que le besoin de plus d’aide aux survivantes de violence conjugale, de plus d’équité au travail et de plus d’occasions syndicales, ont été discutés dans un groupe plus large et ont été unanimement reconnus comme des points charnières pour l’industrie.
Les participant(e)s à la conférence ont aussi unanimement appelé à une réprimande du gouvernement du Canada en réponse à sa décision de refuser un visa à une leader syndicale kenyane qui devait venir discuter des problèmes importants auxquels font face les travailleur(euse)s de la transformation de la viande en Afrique. Cette syndicaliste du Syndicat des travailleurs et des travailleuses unis du commerce et de l’alimentation du Kenya (KUCFAW) était aussi absente à la conférence des femmes, lors de laquelle ses commentaires auraient été précieux. Les TUAC Canada se joindront à l’UITA dans sa déclaration exprimant ses inquiétudes et son mécontentement face au refus du gouvernement fédéral d’accorder un visa à une leader syndicale d’Afrique.