En chiffres : Faits à propos de la dicrimination raciale au Canada
Ottawa – 17 mars 2013
6 947,00 $ : Différence entre le salaire annuel que gagne le Canadien moyen racialisé et celui que gagne le Canadien non-racialisé. Les Canadiens racialisés gagnent en moyenne 30 385 $ par année en comparaison de 37 332 $ (81 cents pour chaque dollar) pour les autres Canadiens. (Source)
48,7 pour cent – Les femmes immigrantes racialisées gagnent seulement 48,7 pour cent du revenu d’emploi que gagnent les hommes immigrants non-racialisés, tandis que l’ensemble des femmes racialisées gagnent 56,5 pour cent (25 204 $) de ce que gagnent les hommes blancs (45 327 $). (Source)
18 pour cent des hommes racialisés déclarent avoir été victimes de discrimination ou de traitement injuste dans leurs rapports avec la police ou les tribunaux; en comparaison de 5,8 pour cent des hommes non-racialisés au Canada. (Source)
Un Canadien sur trois croit que les Autochtones et les Musulmans sont souvent la cible de discrimination. (Source)
1 401 : Nombre total de crimes haineux commis au Canada en 2010. Il y avait trois principales motivations pour les crimes haineux déclarés par la police : la race ou l’origine ethnique était la plus fréquente représentant plus de la moitié (52 %) de tous les incidents. Vingt-neuf pour cent des crimes haineux étaient motivés par la religion et 16 % par l’orientation sexuelle. (Source)
28 pour cent affirment que les Sud-Asiatiques sont souvent victimes d’intolérance, tandis que 20 pour cent disent que c’est un problème auquel les Noirs font face régulièrement. (Source)
Les Noirs constituaient le groupe racial le plus souvent ciblé en 2010. Pour 271 incidents, quatre incidents à motivation raciale sur 10 étaient des crimes haineux à l’endroit des Noirs. (Source)
55 pour cent des Canadiens sont convaincus que nous avons surmonté le problème de discrimination. (Source)
Un tiers de la population sera des membres d’une minorité visible d’ici 2031. Les Blancs seront en situation minoritaire à Toronto et à Vancouver au cours des prochaines décennies. (Source)
Les hommes noirs vivant à Toronto sont trois fois plus susceptibles de se faire « carder » par la police, peu importe où ils résident. (Source)