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Un tribunal ontarien fait passer à l’étape suivante le recours collectif des chauffeur(e)s contre Uber
Toronto – 13 août 2021 – En Ontario, dans une nouvelle étape vers la pleine reconnaissance des droits des travailleurs et travailleuses, la Cour supérieure de justice a certifié le recours collectif des chauffeur(e)s d’Uber contre leur employeur virtuel.
« Il s’agit là de la bonne décision que le tribunal devait rendre et, en tant que syndicat des chauffeur(e)s d’Uber, nous suivons de près l’issue de cette affaire », déclare Paul Meinema, président national des TUAC Canada. « Nous avons la certitude que c’est ce qui finira par mener à la reconnaissance des TUAC Canada comme syndicat des chauffeur(e)s d’Uber. »
Cette décision est rendue après que la Cour suprême du Canada a rejeté le recours d’Uber à l’arbitrage et, dans le même temps, les TUAC Canada conservent le statut d’intervenant dans l’affaire.
« Même les résultats du sondage effectué par Uber indiquent que la majorité des chauffeur(e)s veulent une forme de reconnaissance pour leurs services de salarié(e)s dévoués », affirme Pablo Godoy, coordonnateur national des initiatives et plateformes de marché libre des TUAC Canada. « La représentation valable par la syndicalisation continue d’être la seule possibilité viable pour les chauffeur(e)s qui souhaitent qu’on tienne compte de leurs préoccupations croissantes concernant les normes d’emploi. »
Les TUAC Canada restent optimistes et espèrent que l’issue du recours collectif mènera, entre autres choses, à la réglementation des entreprises basées sur des applications en tant qu’employeurs et que leurs salarié(e)s auront droit aux mesures de protection de base en matière de travail telles que le salaire minimum, les congés de maladie payés, l’assurance-emploi et le régime de retraite universel.
« C’est formidable que la loi en vienne enfin à correspondre à notre réalité de chauffeur(e)s », déclare Ejaz Butt, membre des TUAC Canada et chauffeur d’Uber. « Nous travaillons sans relâche pour satisfaire les besoins de l’entreprise, mais, lorsque nous demandons à nous faire entendre au moins un peu et à nous voir reconnaître nos droits en tant que chauffeur(e)s, nous sommes mis à l’écart. Grâce à cette décision rendue par la justice, il est certain qu’Uber répondra. De plus, nous savons qu’avec le soutien de notre syndicat, nous saurons nous faire respecter tout en ayant voix au chapitre. »
Depuis le lancement de la campagne intitulée Les chauffeur(e)s d’Uber s’unissent, en 2019, les TUAC sont devenus le principal porte-parole des chauffeur(e) de transport à la demande au Canada et c’est ainsi qu’ils ont pu apporter les bienfaits de la syndicalisation à des centaines de chauffeur(e)s d’Uber Black à Toronto tout en menant des efforts de syndicalisation en Colombie-Britannique et dans d’autres régions du pays.
Pour en savoir plus long sur la campagne visant à apporter la justice et l’équité chez Uber ainsi qu’aux autres chauffeur(e)s des services de transport à la demande, il suffit de consulter le site Web des TUAC intitulé Les chauffeur(e)s d’Uber s’unissent.