Le 4 avril, Journée des droits des réfugiés
Le 4 avril, Journée des droits des réfugiés
|
Chaque année au Canada, la Journée des droits des réfugiés est commémorée le 4 avril. Cette journée est l’occasion de célébrer les progrès réalisés en matière de protection des droits des réfugié(e)s au Canada, notamment à la suite de la décision Singh de 1985. C’est aussi l’occasion pour nous de renforcer notre défense des réfugié(e)s, des demandeur(euse)s d’asile, des personnes déplacées, des sans-papiers et des immigré(e)s dans le cadre de notre militantisme syndical.
Le 4 avril 1985, la Cour suprême du Canada a statué que la Charte canadienne des droits et libertés de 1982 protège les droits fondamentaux des réfugié(e)s. La Cour a décidé que l’article 7 de la Charte s’applique à toute personne au Canada. L’arrêt stipule que toute personne a droit « à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne », indépendamment de son statut de citoyen(ne), de demandeur(euse) d’asile ou de sans-papiers.
La Journée des droits des réfugiés de cette année est particulièrement pertinente puisque nous voyons la décision Singh en action avec l’accueil du Canada de familles ukrainiennes fuyant la guerre insensée et effroyable menée par l’armée russe en Ukraine. Dans le cadre du programme d’Autorisation de voyage d’urgence Canada-Ukraine, disponible pour toutes les personnes fuyant l’Ukraine, il n’y a pas de limite au nombre de personnes qui peuvent faire une demande de visa. De plus, les personnes admissibles peuvent demeurer, travailler et aller à l’école au Canada pendant trois ans.
L’autorisation est la bonne chose à faire en ces temps difficiles pour les Ukrainiens et les Ukrainiennes, et des programmes comme celui-ci devraient être étendus à toutes les personnes fuyant la guerre et la violence à l’étranger. En effet, le Canada devrait accepter les réfugié(e)s qui fuient leur pays pour diverses raisons, qu’il s’agisse de violence, de violations des droits de la personne ou de tout autre motif reconnu.
Alors que nous nous souvenons de la décision historique Singh, et que nous accueillons une nouvelle vague de familles touchées par la guerre, il est important pour nous de maintenir notre engagement à protéger les droits des réfugié(e)s et des personnes sans papiers au Canada. Cela devrait se refléter dans la manière dont nous plaidons pour l’amélioration des droits des travailleur(euse)s, et pour l’accueil de tous et toutes les réfugié(e)s, quel que soit leur pays d’origine.