La décision de la Cour suprême britannique sur le statut de l’emploi des chauffeur(e)s d’Uber devrait avoir des effets bénéfiques dans le monde entier

Toronto (Ont.) – 23 février 2021 – La Cour suprême britannique a rendu vendredi sa décision selon laquelle les chauffeur(e)s d’Uber sont des salarié(e)s et non des travailleurs indépendants et des travailleuses indépendantes, comme l’entreprise essaie de le faire valoir depuis des années devant les tribunaux inférieurs.

« La décision prise par la Cour suprême du Royaume-Uni est la bonne et les juridictions du monde entier doivent en tenir compte », déclare Paul Meinema, président national des TUAC Canada. « Les travailleurs et les travailleuses du secteur de l’économie à la demande sont privé(e)s des droits et des protections qu’ils et elles méritent en tant que salarié(e)s, car la législation ne suit pas le rythme de l’évolution rapide du paysage de l’emploi, et cela doit changer. »

La décision de la Cour suprême britannique devrait créer un précédent pour les normes internationales applicables à l’économie à la demande. Depuis des décennies, les employeurs de la plateforme utilisent la technologie pour saper les droits des travailleur(euse)s à un emploi juste et décent. Cela signifie l’accès à des normes minimales et à des prestations légales comme la retraite et l’assurance-emploi, mais surtout le droit d’adhérer à un syndicat.

« Le fondement de la décision rendue au Royaume-Uni est la même question que celle dont est saisie aujourd’hui la Commission des relations de travail de l’Ontario (CRTO) », déclare Pablo Godoy, coordinateur national des initiatives et plateformes de marché libre des TUAC Canada. « Nous maintenons que les chauffeur(e)s ne sont pas des travailleur(euse)s indépendant(e)s mais qu’ils et elles sont effectivement des employé(e)s d’Uber et qu’à ce titre, ils et elles devraient avoir le droit de se syndiquer. »

Depuis le lancement de la campagne Les chauffeur(e)s d’Uber s’unissent en 2019, les TUAC sont devenus la principale voix des chauffeur(e)s de transport à la demande au Canada, en recrutant des centaines de chauffeur(e)s d’Uber Black à Toronto et en menant des efforts de syndicalisation en Colombie-Britannique, ainsi que dans d’autres régions du pays. Pour en savoir plus sur la campagne visant à apporter la justice et l’équité à Uber et aux autres chauffeur(e)s de transport à la demande, consultez le site Internet des TUAC Les chauffeur(e)s d’Uber s’unissent.