Journée de commémoration des transgenres
Chaque année, depuis 1999, on respecte la Journée du souvenir trans, dont la date est le 20 novembre, en raison du meurtre de Rita Hester.
Rita Hester était une femme noire transgenre du Massachusetts. C’est chez elle, dans son appartement, qu’elle a été assassinée, en 1998. Son meurtre n’est toujours pas élucidé. Or, la presse n’ayant guère été portée à en parler, on voit clairement, à en juger par le langage qu’ils tiennent à ce sujet, que les gens en général font bien peu de cas de la mort des Noir(e)s, des homosexuel(le)s et des transsexuel(le)s.
En conséquence, un mélange de deuil et de colère s’est déversé parmi le public, ce qui allait déclencher un mouvement de revendication et mener à la tenue d’une veillée annuelle par laquelle on honore Rita Hester et la vie des personnes transgenres. Cette journée, que l’on connaît sous le nom de la Journée du souvenir trans, vise à commémorer les personnes trans, bi-spirituelles ou non binaires qui ont perdu la vie à cause de la violence et de la transphobie.
L’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) fournit des données relatives au pays tout entier sur la fréquence des violences subies par les personnes transgenres au Canada. Il s’agissait là de la première enquête à grande échelle, représentative au niveau national, réalisée là-dessus par Statistique Canada, en 2018; elle devait avoir d’abord et avant tout pour objet ce que vivent les personnes homosexuelles et les gens non binaires. Les résultats de l’enquête ont été publiés en septembre 2020 et, selon les chiffres qui y figurent, les personnes transgenres risquent davantage que les autres de subir des agressions et des violences en public, en ligne et au travail.
Les TUAC Canada estiment que toute personne a droit à la dignité et à l’équité au travail, quelle que soit son identité sexuelle ou son orientation sexuelle.
En collaboration avec le centre de recherche sur le travail de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA Labor Center), le regroupement de membres des TUAC qui s’occupe des questions touchant les gens des communautés LGBTQQIP2AA+ et de la défense de leur cause, UFCW OUTreach, a publié un tout premier rapport, dans lequel on propose une analyse du rôle du mouvement syndical dans les efforts qui se font pour mettre fin aux inégalités érigées en système et en institutions au travail (sites Web en anglais seulement). Afin d’effectuer cette étude, on a interrogé 1 004 membres des TUAC à travers les États-Unis et le Canada sur leurs droits au travail. Dans le rapport de celle-ci, on fait état de ce en quoi, sur le plan concret, la représentation syndicale, la négociation collective et l’action collective ont permis de mettre en place des politiques en milieu de travail qui contribuent à éradiquer l’homophobie et la transphobie dans ce cadre comme en dehors de celui-ci. Pour aller lire la version intégrale de ce rapport, intitulé Union Values and LGBTQ+ Worker Experiences: A Survey of UFCW Workers in the United States and Canada (« les valeurs syndicales et ce que vivent les travailleuses et les travailleurs des communautés LGBTQI2S : enquête sur les membres des TUAC aux États-Unis et au Canada »), il suffira de cliquer ici (en anglais seulement).
Pour obtenir de plus amples informations sur les efforts du syndicat visant à faire avancer les droits des gens des communautés LGBTQQIP2AA+, il suffit de consulter la page du site Web des TUAC Canada qui est consacrée à ce sujet. On peut également se renseigner sur l’œuvre réalisée en collaboration avec UFCW OUTreach en visitant son site Web (en anglais seulement).