25 novembre : début des Seize Jours de militantisme contre la violence faite aux femmes
Toronto – 23 novembre 2020 – À l’heure actuelle, dans le monde, c’est par la violence contre les femmes qu’on bafoue le plus fréquemment et constamment les droits de la personne. Au Canada, tôt ou tard, cette forme de violence en touche plus d’une sur deux, et ce, dans la plupart des cas, avant l’âge de 25 ans.
Cette année, tout le monde ayant un rôle à jouer dans la prévention de la violence faite aux femmes et dans la lutte contre celle-ci, le thème des Seize Jours de militantisme contre la violence faite aux femmes sera (le mot-clic) #NosGestesComptent. Ainsi, du 25 novembre au 10 décembre, les membres et les allié(e)s des TUAC Canada seront invité(e)s à se joindre à la discussion pour réfléchir à ce que, sur le plan concret, les militantes et les militants peuvent faire afin de contribuer à veiller à mettre un terme à la banalisation de la violence à caractère sexiste et de la dénoncer au grand jour.
Voici justement des exemples de ce que, au sens concret, les militantes et les militants en général ainsi que les syndicats, dont les TUAC Canada, demandent au gouvernement fédéral de mettre en œuvre en particulier à l’occasion des Seize Jours de militantisme contre la violence faite aux femmes cette année. En faisant preuve de dynamisme à cet égard, en renseignant les gens là-dessus et en agissant bel et bien sur ce point, on pourra mettre fin au harcèlement sexuel et à la violence au Canada. Il y a moyen de faire en sorte que, au point de vue de la sécurité, les lieux de travail deviennent adéquats pour les femmes et de veiller à ce que l’on croie celles qui ont été victimes de violences et à ce que les gens qui s’en rendent coupables en répondent. On demande donc à la population de se joindre au mouvement en demandant au gouvernement de faire ce qui suit :
- Présenter un plan d’action national sur la violence à l’égard des femmes, lequel consisterait à financer la réalisation d’un projet solide à long terme, dont l’exécution puisse être menée à bonne fin partout et à tous les échelons, pour lutter contre la violence faite aux femmes et à le mettre en œuvre et devrait être conçu de façon à suivre les recommandations de l’enquête nationale qu’on a récemment effectuée sur les femmes et les filles autochtones qui ont disparu ou ont été assassinées
- Intensifier la sensibilisation du public, chose que l’on ferait en lançant une campagne nationale d’éducation de la population sur le harcèlement sexuel et sur les violences en général
- Financer les organisations de femmes, c’est-à-dire leur fournir un financement opérationnel de base qui, à long terme, suffise à leur permettre de soutenir les femmes victimes de violences, de mener des activités essentielles en fait de défense de leurs intérêts et de recherche et de réagir efficacement en cas de crise en évolution, comme celle de la COVID-19
- Veiller à ce que les lieux de travail soient exempts de dangers, ce qu’on ferait en ratifiant la convention n° 190 de l’Organisation internationale du Travail (OIT) sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail et en la mettant en œuvre ainsi qu’en renforçant les lois fédérales sur le travail, ce qui consisterait notamment à y clarifier ce qu’on entend par harcèlement sexuel et par violences, en renforçant les obligations des employeurs en matière de sécurité au travail et en veillant à la mise en place de mécanismes efficaces et impartiaux dans ce but (mécanismes parmi lesquels il y aurait des directives concernant l’instruction des plaintes tout comme le soutien et la protection des personnes victimes de ces formes de violence, ce à quoi s’ajouterait le nécessaire à faire en vue d’obliger les gens qui en sont responsables à répondre de leur conduite)
On peut également participer aux #16joursdactivisme en s’y prenant comme suit :
- Suivre les @UFCWCanada sur Twitter et les @ufcwcanada sur Instagram
- Transmettre les gazouillis des @UFCWCanada en utilisant le mot-clic #16joursdactivisme ou #AgissonsEnsemble
- Suivre @Femmes_Canada et transmettre les messages sur Instagram de @women canada femmes
Pour obtenir de plus amples informations sur la violence faite aux femmes, il suffit de consulter la page du site Web des TUAC Canada qui est consacrée à ce sujet. Quant aux efforts déployés pour mettre fin au harcèlement sexuel au Canada, on pourra se renseigner sur ceux-ci en visitant la page du site Web de l’organisation syndicale où l’on en traite.