En octobre, les TUAC Canada célèbreront le Mois de l’histoire des femmes

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Toronto – 28 septembre 2020 – Au cours des 150 dernières années, les femmes au Canada ont fait des progrès notables vers l’égalité des sexes sur leurs lieux de travail et dans leurs collectivités, et chaque année, des militant(e)s de tout le pays célèbrent le Mois de l’histoire des femmes pour souligner ces progrès.

Organisé chaque année en octobre, le Mois de l’histoire des femmes comprend la Journée internationale de la fille (le 11 octobre) et la Journée de l’affaire « personne » (le 18 octobre), qui visent à sensibiliser aux obstacles qui empêchent la pleine égalité des femmes avec les hommes dans le monde.

Cette année a été un défi pour tout le monde, mais aussi une source de détresse pour les femmes, car la pandémie de COVID‑19 a aggravé les inégalités préexistantes et mis en évidence les vulnérabilités des systèmes sociaux, politiques et économiques qui, à leur tour, amplifient les effets de la pandémie.

La pandémie de COVID‑19 a fait chuter la participation des femmes à la population active à son niveau le plus bas depuis trois décennies. La plupart des pertes d’emploi liées au coronavirus ont eu lieu dans les secteurs à prédominance féminine, notamment l’hébergement et les services de restauration, le commerce de détail, les services éducatifs, les soins de santé et l’assistance sociale. Ces facteurs ont des conséquences économiques importantes, car non seulement ils dévastent les familles, mais ils creusent aussi l’écart salarial entre les femmes qui travaillent et leurs homologues masculins.

Cependant, cette crise a également rendu les travailleurs et les travailleuses essentiel(le)s en première ligne « visibles » et « valorisé(e)s » dans une société qui continue à sous-évaluer et à sous-payer ceux et celles qui travaillent dans le commerce de détail, l’hôtellerie, l’éducation et les soins de santé, entre autres secteurs. Nombre de ces travailleur(euse)s sont des femmes qui se battent depuis des années pour obtenir un salaire décent, mais qui se font dire par les gouvernements et les employeurs que leur travail n’en vaut pas la peine.

Heureusement, ces travailleur(euse)s sont enfin devenu(e)s « visibles » par le public pour le soutien vital qu’ils et elles nous apportent pour nous nourrir et nous protéger, pour nettoyer et désinfecter les lieux de travail afin que nous puissions rester en bonne santé, pour prendre soin de nous lorsque nous sommes malades et pour nous fournir les services et les biens dont nous avons besoin pour survivre. Mais trop de travailleur(euse)s en première ligne non syndiqué(e)s, et en particulier les femmes, vivent dans la précarité et ces dernières n’ont pas accès à un salaire qui est équivalant à celui des hommes pour un travail de valeur égale.

Alors que le Canada s’efforce de se remettre de la pandémie de COVID‑19, nous avons l’occasion d’assurer la sécurité économique des travailleuses en accordant la priorité au principe du salaire égal pour un travail équivalent. Et nous pouvons faire en sorte que davantage de femmes puissent entrer et rester sur le marché du travail en demandant à nos élu(e)s de faire de la garde d’enfants universelle une réalité pour toutes les familles.

En ce Mois de l’histoire des femmes, célébrons les précieuses contributions des travailleuses, tout en exigeant un Canada meilleur, plus juste et plus équitable, où les femmes sont payées à égalité avec les hommes, ont accès à un salaire décent et n’ont pas à choisir entre subvenir aux besoins de leur famille et s’occuper de leurs enfants.

En toute solidarité,

Paul R. Meinema
Président national