Blogue politique : Le doigté de Jagmeet Singh pendant la crise de la COVID-19
Toronto – 7 avril 2020 – Dans tout le pays, tant à l’échelon fédéral qu’au niveau provincial, il y a déjà un certain temps que les diverses autorités cherchent à lutter contre la pandémie de COVID-19, qui fait actuellement rage.
Or, dans le même temps, il n’y a qu’un politicien qui, de façon discrète et avec assiduité, fasse le nécessaire afin de veiller à ce que, en intervenant comme il le fait dans les présentes circonstances, l’État fédéral sache bel et bien venir en aide aux travailleurs et aux travailleuses ainsi qu’aux gens de leurs familles respectives.
Le 19 mars dernier, à l’échelon fédéral, le Nouveau Parti démocratique (NPD), son chef Jagmeet Singh en tête, a écrit au premier ministre pour lui présenter une liste de mesures que l’État pourrait prendre immédiatement en vue de protéger les emplois, de maintenir les salarié(e)s parmi le personnel rémunéré de leurs employeurs respectifs et fournir l’aide financière dont les gens ont besoin. Entre autres mesures dont cette liste faisait mention, il y avait une aide financière immédiate de 2 000 $ par adulte, à laquelle s’ajoutait une aide de 250 $ par enfant, ainsi qu’une augmentation de la subvention salariale, dont l’importance devait donc passer de 10 % à 75 % de la rémunération normale, la suspension des loyers, des prêts hypothécaires et des factures de services publics, un moratoire sur l’expulsion des locataires et l’obligation pour les banques de renoncer aux frais d’intérêt et aux autres frais divers sur les cartes de crédit, les prêts bancaires, les marges de crédit et les prêts hypothécaires.
Également, depuis le début, Jagmeet Singh déclare approuver les mesures que l’État prend actuellement tout en en soulignant les points faibles et en demandant que celui-ci redouble d’efforts dans le sens souhaité. En outre, dans ce pays, il y a peu de chefs qui puissent réunir certains de ses plus grands syndicats, dont les TUAC Canada, et la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), pour les amener à signer une lettre commune par laquelle ils exigent tous une augmentation considérable de la subvention salariale proposée.
Entre-temps, la pandémie a révélé un grave manque en matière d’art de diriger ou de savoir-faire chez le Parti conservateur du Canada, qui aurait du mal à se rendre compte de ce qui préoccupe les gens du pays et à le comprendre. Par exemple, lors de sa dernière conférence de presse, son chef, Andrew Scheer, a parlé des personnes qui passaient la frontière en fraude et de la taxe sur le carbone, questions qui ne sauraient être précisément prioritaires pour les Canadiens et les Canadiennes devant faire face à l’éventualité de la perte de leur emploi, à celle de la diminution de leurs revenus et au risque d’avoir de la difficulté à payer le loyer.
En revanche, Jagmeet Singh et le NPD en général continuent à soulever des questions importantes concernant le soutien aux personnes âgées ainsi qu’aux étudiants et aux étudiantes et la nécessité d’un plan clair en vue de l’acheminement des fournitures et des équipements essentiels dont les communautés autochtones ont cruellement besoin. Aux yeux du parti politique comme de son chef, les initiatives du gouvernement sont bonnes, mais il est clair que celles-ci comportent de nombreux défauts, en particulier lorsqu’il s'agit de mettre le plus rapidement possible entre les mains des Canadiens et Canadiennes les ressources qu’il leur faut.
Alors que tout le monde continue à œuvrer pour surmonter la présente crise, il est encourageant de savoir que Jagmeet Singh et le NPD s’efforcent de faire passer les intérêts des Canadiens et Canadiennes en premier lieu plutôt que de se préoccuper de leurs propres intérêts politiques.