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Montréal – 10 mars 2020 – Récemment, les militants et les militantes des TUAC Canada ont participé au 8^e rassemblement annuel des jeunes de l’organisation Échanges Racines canadiennes, qui se tenait à l’Université Concordia.

La conférence a rassemblé plus de 300 jeunes autochtones ou non autochtones et allié(e)s, qui allaient donc être en mesure de porter un regard neuf sur la justice, la solidarité, la culture, les traditions et les cérémonies des peuples autochtones. De plus, c’est la députée néo-démocrate Mumilaaq Qaqqaq (du Nunavut) qui a alors été la conférence invitée.

Entre autres grands thèmes, la conférence portait sur l’importance de la souveraineté des peuples autochtones et de la préservation de la culture et des traditions de ces nations. Le directeur exécutif de l’organisation Échanges Racines canadiennes, Max FineDay, a accueilli les participants et les participantes avec des messages d’espoir et a livré ses réflexions quant aux difficultés qui touchent actuellement les communautés autochtones du Canada et à l’importance de travailler collectivement dans le cadre d’initiatives fondées sur la réconciliation entre les Autochtones et les allochtones.

La conférence a également comporté un certain nombre de séances de travaux en atelier interactives telles que celle qui avait trait à la manière de solliciter efficacement les gens sur les questions relatives aux droits des Autochtones ainsi que celles qui portaient sur la maximisation de la communication grâce aux médias sociaux et à d’autres moyens de communication. En outre, les participants et les participantes ont assisté à une projection spéciale du documentaire intitulé nîpawistamâsowin : Nous nous lèveronset à une discussion qui se faisait sur celui-ci avec Jade Tootoosis, sœur de la personne constituant le sujet du film, c’est-à-dire un garçon qui s’appelait Colten Boushie.

« Les TUAC Canada réaffirment leur appui à l’œuvre importante que réalise l’organisation Échanges Racines canadiennes pour mettre en cause l’oppression érigée en système et pour défendre les droits des peuples autochtones », déclare Paul Meinema, président national des TUAC Canada. « En se rassemblant comme le leur permet ainsi l’organisation Échanges Racines canadiennes, les jeunes font voir à tous et à toutes qu’ils sont tout à fait en mesure d’agir aux côtés des chefs de file de la défense des intérêts des Autochtones relativement à des questions variées », ajoute-t-il.

Échanges Racines canadiennesest une organisation caritative dirigée par des jeunes qui offre aux jeunes autochtones comme à ceux et à celles qui ne le sont pas la possibilité de prendre part à des discussions sur la réconciliation et de développer leur dynamisme et leur sens de l’initiative en matière de sensibilisation de la population.

Les TUAC Canada, qui constituent l’organisation syndicale la plus importante du pays, ont pour volonté déclarée de faire obtenir justice aux Autochtones tout en veillant à ce que la situation s’améliore en ce qui a trait à la reconnaissance et au respect de leurs droits au Canada. Afin d’en savoir plus long sur l’œuvre du syndicat dans ce domaine ou de savoir en quoi on peut faire avancer la réconciliation entre les Autochtones et les allochtones dans le lieu de travail et là où l’on vit, il suffit de consulter la page Web des TUAC Canada sur la réconciliation.