Montréal, 20 février 2020 – Le syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC Canada) est très fier d’annoncer la syndicalisation des salarié(e)s de la Boulangerie Première Moisson, spécialisée dans la production et la commercialisation de produits de boulangerie haut de gamme, à Baie-d’Urfé. Les quelque 180 travailleuses et travailleurs qui pouvaient alors se syndiquer ont choisi d’adhérer au syndicat le plus influent et le plus progressiste au Canada lors d’un vote qui s’est déroulé sur une période de trois jours.

Parmi les enjeux de conditions de travail qui ont stimulé la volonté de syndicalisation de ce groupe, mentionnons notamment celui de l’inconfort dû à la chaleur qui, malgré les efforts de l’entreprise, est encore élevée près des fourneaux. À cela s’ajoute le temps alloué pour les pauses qui est nettement insuffisant, d’où la nécessité d’instaurer une rotation des postes de travail comme c’est le cas en milieu syndiqué. Il n’en fallait pas plus pour motiver ces travailleuses et ces travailleurs à se regrouper au sein d’un syndicat progressiste tel que les TUAC 501. Ce faisant, ils se dotent d’une voix forte au travail pour négocier de meilleures conditions d’emploi.

« Devenir membres des TUAC apportera aux syndiqué(e)s de la Boulangerie Première Moisson de Baie-d’Urfé tous les outils dont ils ont besoin pour négocier de bonnes conditions de travail et faire progresser leurs revendications. De plus, ils pourront compter en tout temps sur la solidarité et le soutien des membres des TUAC 501. Nous sommes très fiers de les accueillir au sein de notre grande organisation et nous les remercions de la confiance qu'ils nous accordent », déclare Alain Lachaîne, président de la section locale 501 des TUAC et secrétaire-trésorier du conseil provincial des TUAC Québec.

Il s’agit donc là d’un deuxième groupe visé et accrédité au Québec par la nouvelle équipe de recrutement en milieux atypiques des TUAC Canada au moyen des nouveaux outils de communication simultanée électronique. Cette technique novatrice, éprouvée depuis plusieurs mois en Ontario, donne d’excellents résultats lors de campagnes de membre à membre où se côtoient des personnes de groupes ethniques variés. « Ce type de campagne par les pairs est plus complexe et se déroule sur une plus grande période. Le défi réside dans le maintien de l’intérêt des membres tout au long du processus de syndicalisation. Notre rôle en est un de soutien, car le gros du travail se fait par les membres. Nous leur fournissons les outils et les documents qui peuvent se décliner dans plusieurs langues nous permettant notamment de déconstruire plusieurs mythes entourant les syndicats », affirme Anouk Collet, conseillère principale au président national des TUAC Canada.

Dans les semaines qui viennent, un comité de négociation sera créé afin d’établir le cahier de demandes des nouveaux syndiqué(e)s. Formé de travailleuses et de travailleurs, ce comité sera appuyé par l’équipe syndicale solide et expérimentée de la section locale 501 des TUAC.

Avec ses quelque 19 000 membres répartis dans plus de 410 unités, la section locale 501 des TUAC fait partie du plus important syndicat francophone de l’alimentation et du commerce de tout le Québec tout en comptant des membres dans le nord du Nouveau-Brunswick. Pour obtenir de plus amples informations sur la section locale 501 des TUAC, il suffit de visiter le site Web à l’adresse www.tuac501.org.