Les TUAC Canada célèbrent la Journée internationale des migrants le 18 décembre
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Toronto – 13 décembre 2019 – Chaque année, le 18 décembre, des citoyen(ne)s du monde entier célèbrent la Journée internationale des migrants afin d’honorer les millions de migrant(e)s qui vivent aux quatre coins de la planète. Reconnue pour la première fois par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2000, cette journée marque également l'adoption par l'Assemblée, le 18 décembre 1990, de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Aujourd'hui, plus de 272 millions de migrant(e)s vivent et travaillent à l'étranger pour subvenir aux besoins de leurs familles respectives, y compris les milliers de migrant(e)s qui participent au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) du Canada.
Au cours des 30 dernières années, les TUAC Canada ont travaillé sans relâche pour faire entendre la voix des travailleurs migrants et de leurs familles, particulièrement ceux qui oeuvrent dans le secteur agricole. Cette année, notre syndicat a mis l'accent sur l'éducation des travailleuses et travailleurs au sujet de leurs droits au travail au moyen d'une série d'ateliers tenus partout au pays. À la suite de l'annonce par le gouvernement fédéral d'un nouveau système de permis de travail ouvert visant à aider les travailleuses et travailleurs migrants à échapper aux employeurs violents, les TUAC ont également aidé les travailleurs agricoles migrants en Ontario et au Québec à obtenir le premier de ces permis au cours des mois d'été.
De plus, notre syndicat a joué un rôle de premier plan dans la création d'un nouveau programme pilote agroalimentaire qui offrira 2 700 possibilités supplémentaires de résidence permanente aux travailleurs étrangers temporaires dans le secteur agroalimentaire, et dans l'industrie de la viande en particulier.
Sur le plan de la défense des droits, les TUAC Canada ont demandé au gouvernement fédéral de mettre en place des permis de travail propres à des types d’emploi spécifiques afin d'accroître la mobilité des travailleurs migrants; ils ont poursuivi leurs efforts pour rendre obligatoire une formation en santé et sécurité pour tous les participants inscrits au Programme des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS) et au PTET; et ils ont demandé des mesures supplémentaires pour les travailleurs étrangers temporaires l'incendie tragique qui s’est produit aux fermes floricoles Pioneer en Ontario.
Tout en continuant à défendre les droits et la résidence des travailleurs migrants et en veillant à ce que ces questions demeurent prioritaires pour les gouvernements, nous devons nous rappeler que chaque travailleur et chaque travailleuse mérite un traitement équitable et des droits au travail, peu importe d'où il ou elle vient. Et nous devons réaffirmer notre conviction que les migrants qui ont été autorisés à travailler au Canada devraient avoir la possibilité d'y immigrer aussi. En cette Journée internationale des migrants, rappelons à nos ami(e)s, aux membres de notre famille, à nos collègues et à nos employeurs que si « une personne est assez bonne pour travailler ici, elle est assez bonne pour y rester ».
En toute solidarité,
Paul R. Meinema
