Participation des TUAC Canada aux veilles « Sœurs par l’esprit »
Oakville et Ohsweken (Ont.) – 7 octobre 2019 – Le syndicat des TUAC Canada a récemment assisté à des veilles « Sœurs par l’esprit » qui se tenaient à Oakville et à Ohsweken afin d’honorer la mémoire des femmes et des filles autochtones disparues ou assassinées et pour inciter le gouvernement à prendre les mesures qui s’imposent pour s’attaquer à ce sérieux problème.
Chaque année, des veilles « Sœurs par l’esprit » ont lieu le 4 octobre dans diverses régions du Canada. Ces activités représentent pour les membres des différentes collectivités une occasion de se rassembler pour honorer la mémoire des femmes et des filles autochtones disparues ou assassinées. S’inspirant des enseignements autochtones, des vigiles à la chandelle, des cérémonies et des rituels de reconnaissance des liens avec la terre où se tiennent les cérémonies, les personnes présentes renouvellent leur engagement à la lutte pour obtenir de véritables mesures contre la violence faite aux femmes et aux filles autochtones.
Les personnes ayant pris part aux vigiles qui ont eu lieu à Oakville et à Ohsweken ont profité de l’occasion pour souligner l’importance de donner suite aux conclusions du rapport de l’enquête sur les cas de disparition et de meurtre des femmes et des filles autochtones et de répondre aux demandes de justice. Les personnes présentes ont également invité les gens du Canada à contribuer aux changements nécessaires pour faire cesser la violence contre les femmes et les filles autochtones.
Jusqu’à présent, le gouvernement fédéral tarde à adopter un plan d’action définitif en dépit du fait que ce plan s’avère indispensable pour s’attaquer aux causes profondes de la violence qui sévit contre les femmes et les filles autochtones dans les collectivités se trouvant à l’intérieur des réserves et hors de celles-ci.
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« En tant que syndiqué(e)s qui luttent en faveur de la justice dans nos lieux de travail et nos collectivités, nous savons qu’un préjudice causé à une personne est un préjudice causé à tous », de dire le président national des TUAC Canada, Paul Meinema. « C’est pourquoi nous nous joignons à toutes les collectivités du pays le 4 octobre pour demander à tous les paliers de gouvernement de donner suite aux recommandations émanant de l’enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées et de créer un plan d’action national destiné à mettre fin à la violence contre les femmes et les filles autochtones », précise le leader des TUAC.
- Syndicat le plus influent au pays, les TUAC luttent dans le but d’aider les Autochtones à parvenir à la justice et pour promouvoir les droits autochtones au Canada. Pour en savoir plus long sur notre travail dans ce dossier ou vous informer sur la manière dont vous pouvez contribuer à faire avancer la réconciliation dans votre lieu de travail et votre collectivité, il suffit de consulter la page Web des TUAC Canada sur la réconciliation. Pour avoir des précisions sur les initiatives que mène notre syndicat pour mettre fin à la violence contre les femmes, consultez la page Web des TUAC Canada sur la condition féminine et l’égalité des sexes.