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Mandat de grève pour les salarié(e)s de la SQDC de Rosemont – TUAC Québec
Rosemont (Qué.) – 13 juin 2019 – À la suite de négociations entamées entre le syndicat représentant les salarié(e)s de la SQDC de Rosemont et l’employeur, ces syndiqué(e)s accrédités depuis décembre dernier avec les Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC) ont voté à l’unanimité en faveur d’un mandat de grève. Après une dizaine de rencontres de négociation, plusieurs clauses non pécuniaires de la convention collective ont été réglées, mais les deux parties n’arrivent pas à s’entendre sur les clauses pécuniaires de ce futur premier contrat de travail.
Les travailleurs et les travailleuses expriment ainsi leur mécontentement devant le manque de considération et la disparité de traitement qui existe avec des salarié(e)s qui travaillent pour d’autres sociétés d’État comparables à la SQDC. « Il est déplorable que le Conseil du trésor ainsi que l’employeur sous-estiment les salaires des employé(e)s de la SQDC. Les hauts dirigeants de la SQDC ont un salaire comparable aux dirigeants des autres sociétés d’État. Pourquoi ce n’est pas la même chose du côté des travailleurs et des travailleuses? », a interrogé Antonio Filato, président du conseil provincial des TUAC.
De plus, les tâches des employé(e)s de la SQDC ne s’arrêtent pas à la simple vente de produits. La formation reçue pour accomplir le travail est beaucoup plus axée sur la façon de conseiller les clients, de savoir reconnaître leurs besoins et de bien expliquer tous les effets que peuvent causer ces produits, en plus de devoir parfois faire affaire avec une clientèle plus difficile. Le mandat de la SQDC est social et leur priorité est la santé et sécurité de leurs clients, ce qui apporte une pression supplémentaire pour les salarié(e)s ainsi que des attentes élevées du côté de la clientèle
« L’offre de l’employeur est tout à fait inacceptable, car elle sous-estime le contexte et la réalité dans lesquels les employé(e)s évoluent au quotidien. Nous ne voulions pas en arriver à ce moyen, mais le mandat de grève a été décidé afin de forcer l’employeur et le Conseil du trésor à débloquer de l’argent pour payer adéquatement et équitablement ces travailleurs et ces travailleuses », a conclu M. Filato, président du Conseil provincial des TUAC.