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Toronto – 6 mai 2019 – Chaque année, au mois de mai, les travailleuses et travailleurs des diverses régions du Canada soulignent le Mois du patrimoine asiatique. En effet, c’est le mois où l’on célèbre la longue et riche histoire sans cesse croissante des Canadiennes et Canadiens d’origine asiatique et souligne leurs contributions continues au tissu culturel de notre pays. 

Selon les données d’un recensement réalisé récemment, quelque 6,3 millions de Canadiennes et Canadiens parlent à la maison l’une ou l’autre des langues suivantes : le mandarin, le cantonais, le pendjabi et le tagalog. Bref, le continent asiatique demeure la principale source de nouveaux immigrants au Canada et près de 700 000 personnes récemment installées au Canada sont arrivées au pays en provenance de l’Asie tous les cinq ans.

Alors que nous célébrons la diversité, nous devons veiller à ce que l’inclusion soit au cœur des actions que nous menons afin de promouvoir les droits de la personne pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs.  

En tant que chef de file du mouvement syndical au chapitre de la diversité et de l’inclusion, les TUAC Canada sont fiers de la diversité de leurs effectifs et sont déterminés à veiller à ce que les lieux de travail qu’ils représentent soient à l’abri de toute discrimination. C’est pourquoi des militant(e)s des TUAC ont suivi une formation en matière de diversité et d’inclusion afin de mieux représenter les membres. En outre, les sections locales des TUAC Canada travaillent sans relâche pour faire en sorte les conventions collectives des salarié(e)s soient disponibles en plusieurs langues et que les avantages de l’adhésion syndicale qu’offrent les TUAC soient bel et bien accessibles à tous les membres. 

En ce Mois du patrimoine asiatique, je vous encourage toutes et tous à appuyer les initiatives d’inclusion qu’entreprennent votre section locale et votre collectivité. Demandez à votre section locale quelles mesures qu’elle prend pour faire en sorte que tous les membres puissent célébrer leur patrimoine au travail. Demandez aussi ce que vous pouvez faire en tant que salarié(e) ou militant(e) pour aider à combattre le racisme systémique et à favoriser un environnement où la discrimination et la haine ne sont pas tolérées. En définitive, tout est possible quand nous œuvrons ensemble, il n’y a pas de limite.

En toute solidarité,

Paul R. Meinema

Président national