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Victoire remportée par la section locale 247 pour les membres travaillant à l’entrepôt Loblaw dans une affaire concernant le port de couvre-chef
Surrey (C.-B.) – 19 mars 2019 – Un grief déposé par la section locale 247 des TUAC Canada en ce qui concerne le port de couvre-chef par des membres travaillant dans un entrepôt de la société Loblaw situé à Surrey, en Colombie-Britannique, a été réglé.
Tout a commencé quand le centre de distribution de Loblaw à South Surrey a adopté une politique qui empêchait les membres travaillant à l’entrepôt d’y porter des chandails à capuchon. Les salarié(e)s pouvaient porter ces types de chandail et d’autres couvre-chefs depuis 2009, l’employeur le permettait à condition que le capuchon ne dépassait pas le tempe de la personne et n’entravait pas son champ de vision.
L’entrepôt est un lieu de travail à atmosphère contrôlée. Dans cet environnement froid et humide, les syndiqué(e)s avaient l’habitude de porter des chandails à capuchon pendant qu’ils accomplissaient leurs tâches quotidiennes.
Les salarié(e)s estimaient l’interdiction déraisonnable, d’autant plus qu’elle a été imposée sans faire l’objet de sérieuses consultations, et c’est ce qui expliquait le grief déposé par le syndicat. Mais l’affaire n’a pas été en arbitrage comme prévu, une entente ayant été intervenue entre les parties avant même l’audience, suite à un entretien qu’ont eu des représentant(e)s de l’entreprise avec le secrétaire-trésorier de la section locale 247, Dan Goodman, et le représentant syndical et conseiller juridique de la section locale, Eric Seto.
Suite à l’intervention de la section locale 247 dans le dossier, l’entreprise a convenu d’annuler l’interdiction visant les couvre-chefs et de revenir à l’ancienne politique, concédant ainsi une victoire importante aux membres travaillant à l’entrepôt. Voici les modalités de l’entente :
- Sous réserve d’un examen par le comité mixte de santé et de sécurité, l’entreprise convient que les salarié(e)s peuvent porter des chandails à capuchon (et d’autres couvre-chefs), pourvu que le capuchon ne dépasse pas le tempe de la personne et n’entrave pas son champ de vision;
- Le syndicat se réserve le droit de porter grief contre la politique, si elle change après l’examen du comité mixte de santé et de sécurité et s’écarte de la politique que stipule l’article 1 ci-dessus;
- Les salarié(e)s qui sont pris en défaut de porter un chandail à capuchon (et d’autres couvre-chefs) de façon dangereuse feront l’objet de mesures disciplinaires progressives qui peuvent aller jusqu’à la cessation d’emploi;
- Le syndicat convient de retirer le grief sans préjudice;
- Le syndicat et l’entreprise conviennent que si l’une ou l’autre des parties soulève des problèmes de sécurité découlant de l’autorisation de porter des chandails à capuchon (et d’autres couvre-chefs), l’affaire sera renvoyée devant le comité mixte de santé et de sécurité pour un examen plus approfondi et des recommandations potentielles.
Pour en savoir plus long sur la victoire obtenue au centre de distribution dans l’affaire concernant le port de couvre-chef, il suffit de cliquer ici.
La section locale 247 représente quelque 12 000 membres en Colombie-Britannique. Pour en savoir plus long l’excellent travail qu’elle fait, il suffit de visiter son site Web.