21 mars : Les TUAC soulignent la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

International Day for the Elimination of Racial Discrimination – March 21, 2019

Toronto – 15 mars 2019 – Le 21 mars marque la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. C’est en effet une journée où nous honorons la mémoire des victimes du massacre de Sharpeville survenu en 1960 en Afrique du Sud. C’est aussi une occasion où nous reconnaissons les luttes qu’ont menées les communautés racialisées et autochtones du monde entier.  

À cette date, il y a 59 ans, la police a ouvert le feu sur des gens qui manifestaient pacifiquement contre les lois sur la mobilité de l’Afrique du Sud. Ces lois servaient à contrôler la mobilité des citoyennes et citoyens racialisés et autochtones et à imposer la ségrégation d’un bout à l’autre du pays.    

Née des luttes, du racisme, de la discrimination raciale et de l’intolérance, la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale invite les gens du monde entier à se souvenir de cette terrible tragédie et à œuvrer à éliminer la xénophobie et la haine dans notre société. En hommage à cette journée, l’Assemblée générale des Nations Unies a consacré trois décennies d’actions à la lutte contre le racisme et la discrimination raciale.  Ces actions sont destinées à promouvoir la Déclaration universelle des droits de l’homme selon laquelle tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale représente également une occasion de nous rappeler le courage et la persévérance des militants comme Nelson Mandela, qui a consacré toute sa vie à la lutte pour parvenir à la dignité humaine et à l’équité en Afrique du Sud. 

Le 21 mars, prenons le temps de reconnaître que le racisme persiste dans nos collectivités. Reconnaissons aussi que les gens qui vivent en marge de la société, y compris les travailleuses et travailleurs migrants et racialisés, continuent de faire face à la haine de façon permanente. Et renouvelons notre engagement à contribuer à l’établissement des lieux de travail et des communautés qui offrent à tous les travailleurs et travailleuses des chances égales de prospérer, sans distinction de race, de genre, de sexualité ou d’appartenance ethnique.    

Cette année, les TUAC Canada sont fiers d’instaurer l’institut de leadership pour les femmes et les salarié(e)s racialisés. Il s’agit plus précisément d’un programme de formation destiné à favoriser l’accès à des postes de direction grâce à des initiatives axées sur l’équité. En proposant ce programme, nous cherchons à faire reconnaître le rôle déterminant que joue l’accès à la formation au leadership dans les efforts pour éliminer les obstacles qui perpétuent l’exclusion en milieu de travail.   

En tant que syndicat le plus influent au Canada, les TUAC croient que nous devons continuer à  combattre la discrimination et l’intolérance sous toutes leurs vilaines formes. Par conséquent, nous devrions nous réjouir de la diversité et nous abstenir de la critiquer. De même, les employeurs devraient adopter des politiques qui tiennent compte de l’hétérogénéité de notre mosaïque culturelle. Si le racisme ne saurait être éliminé du jour au lendemain, nous pouvons tout de même commencer à le diminuer en nous tenant responsables de nos actes, c’est-à-dire en traitant les autres comme ils aimeraient qu’on les traite et en nous efforçant tous les jours de contribuer à parvenir à une équité et une inclusion véritables.    

En toute solidarité,

Paul R. Meinema
Président national