Les TUAC Canada accueillent des militant(e)s de l’UITA et appuient la campagne réclamant le respect des droits de la personne dans le système Coca-Cola à l’échelle mondiale
Toronto – 28 septembre 2018 – Les TUAC ont accueilli des camarades et des ex-employé(e)s de Coca-Cola qui sont venus au Canada de l’Indonésie le 24 septembre dernier dans le cadre d’une campagne menée par l’UITA afin de mettre sous le feu des projecteurs du monde entier des cas signalés d’abus de droits de la personne dont seraient victimes des salarié(e)s chez certains embouteilleurs et distributeurs établis dans diverses régions du monde.
D’après ce que rapporte l’Union internationale des travailleurs de l’alimentation, de l’agriculture, de l’hôtellerie-restauration, du tabac et des branches connexes ou UITA, des employé(e)s du système de production de Coca-Cola en Indonésie, aux Philippines, en Haïti et ailleurs seraient en train de subir des violations de droits de la personne.
Des salarié(e)s indonésiens ont fait part de leur expérience à des militant(e)s des TUAC Canada et ont décrit en détails les diverses façons dont Amatil, un embouteilleur de Coca-Cola, a porté atteinte à leur droit fondamental d’adhérer à un syndicat indépendant et démocratique.
Lors de sa rencontre avec les TUAC Canada, l’UITA a également signalé que l’embouteilleur haïtien Brasserie de la Couronne a systématiquement refusé aux salarié(e)s le droit de former un syndicat et d’être représentés par une organisation ouvrière.
Et aux Philippines, FEMSA, un important embouteilleur de Coca-Cola, refuse d’entreprendre de sérieuses négociations collectives avec des syndicats philippins qui représentent une majorité d’employé(e)s du système Coca-Cola.
« Il importe que les entreprises, et les sociétés transnationales en particulier, soient tenues responsables pour la façon dont elles traitent les salarié(e)s tout au long de la chaîne d’approvisionnement de la marque en question », de dire le président national des TUAC Canada, Paul Meinema. « Quand une consommatrice ou un consommateur achète un produit d’une certaine marque, la personne présume que le produit est fabriqué conformément à l’engagement pris par celle-ci. Quand ce n’est pas le cas, la consommatrice ou le consommateur a toutes les raisons de remettre en question l’intégrité de l’entreprise », explique le confrère Meinema.
Dans sa politique de responsabilité sociale, Coca-Coca a exprimé son ferme engagement envers les droits syndicaux tel que le définit l’Organisation internationale du Travail.
Avant de rencontrer les responsables des TUAC dans la région du Grand Toronto, les militant(e)s de l’UITA avaient pris part à une manifestation de masse au siège social de Coca-Cola à Atlanta, en Géorgie.
Pour appuyer la campagne « Zéro droits », laquelle réclame un traitement juste et éthique des salarié(e)s tout au long du système Coca-Cola à l’échelle mondiale, envoyez un message aux dirigeant(e)s de l’entreprise et faites passer le mot dans vos réseaux sociaux.