Journée internationale des femmes : 8 mars
Télécharger l'image. |
Toronto – 6 mars 2018 – La Journée internationale des femmes est une occasion que nous saisissons chaque année pour souligner les réalisations des femmes. Elle représente aussi une occasion de renouveler notre détermination à combattre l’oppression systémique à laquelle les femmes et les filles continuent de faire face partout au pays et dans le monde entier.
Cette oppression se manifeste sous de nombreuses formes : harcèlement sexuel, violence, discrimination au travail, inégalité salariale, etc. Il y a un siècle, elle était présente sous forme de déni du droit de vote aux femmes, mais a cessé d’exister sous cette forme avec l’émergence du mouvement mondial des suffragettes qui allait donner naissance à la Journée internationale des femmes. Depuis lors, la campagne en faveur des droits des femmes a progressé mais il reste encore beaucoup à faire.
L’oppression de la violence sexiste et du harcèlement sexuel demeure une réalité brutale pour des millions de femmes jour après jour. Elles en sont victimes au foyer, au travail et dans la collectivité. À l’occasion de la Journée internationale des femmes de cette année, joignons nos voix pour dire « ça suffit! » aux problèmes de violence, d’intimidation et de harcèlement sexuel auxquels font face les femmes et les filles.
Les TUAC Canada encouragent tous les militants et militantes à participer à cette campagne. Pour y contribuer, il suffira de se faire prendre en photo avec une carte déclarant son appui à la lutte pour mettre fin à la violence sexiste, et d’afficher la photographie sur Twitter, Facebook et Instagram en utilisant le mot-clic #Plusjamais jusqu’au 19 avril, soit la Journée de l’équité salariale, et même après.
On encourage également les militant(e)s à appuyer la campagne du mot-clic #Plusjamais en répondant à un bref sondage anonyme. Les résultats anonymes seront compilés et communiqués aux hommes et aux femmes politiques, aux employeurs et à d’autres intervenants, le but étant de les inciter à prendre les mesures qui s’imposent pour mettre fin à la violence sexiste.
À l’occasion de la Journée internationale des femmes de cette année, le 8 mars, joignons nos voix et conjuguons nos efforts en tant que militant(e)s syndicaux et voisins, pour fêter les femmes et pour œuvrer ensemble pendant toute l’année à mettre fin à l’oppression, à la violence et au harcèlement fondés sur la différence sexuelle partout où elle se manifeste.
Solidairement,
Paul R. Meinema
Président national