Adhésion à la CIN des membres de la section locale 1400 des TUAC Canada travaillant à la coopérative de Moose Jaw
Moose Jaw (Sask.) – 8 février 2018 – Alors que la possibilité de le faire ou non leur était mise aux voix, les membres de la section locale 1400 des TUAC Canada qui travaillent à la coopérative de Moose Jaw (en anglais, Moose Jaw Co-op), en Saskatchewan, ont décidé d’adhérer à la Caisse d’indemnité nationale (CIN).
Chez la coopérative de Moose Jaw, à plusieurs magasins de celle-ci qui se trouvent un peu partout dans la ville, les membres de l’organisation syndicale sont respectivement commis d’épicerie, caissières et caissiers, salarié(e)s de pharmacie, préposé(e)s de poste d’essence et commis de dépanneur. S’ils viennent d’adhérer à la CIN, c’est pour bénéficier, au besoin, de la protection du plus grand service de soutien en cas de grève ou de lock-out au Canada.
Grâce à la CIN, qui a été créée il y a une trentaine d’années, toute unité de négociation qui y est inscrite dispose, dans l’éventualité d’une grève ou d’un lock-out, des ressources financières et logistiques qu’il lui faut pour lutter contre un employeur inflexible. Également, en plus des prestations de grève ordinaires, la CIN peut alors verser à ses membres des prestations de grève supplémentaires. À ce moment-là, l’employeur voit que, puisque l’unité de négociation qui est formée de tout ou partie de son personnel est inscrite à la CIN, les membres de celle-ci peuvent profiter d’un surcroît de capacité à tenir bon pendant longtemps en cas de grève ou de lock-out dans le but de réussir à conclure avec lui une convention collective qui soit juste et équitable.
« En adhérant à la CIN comme ils viennent de le faire, les membres du personnel syndiqué d’un certain nombre de magasins de la coopérative de Moose Jaw ont fait voir leur détermination à obtenir un bon contrat collectif de travail », affirme le président de la section locale 1400 des TUAC Canada, Norm Neault. D’ailleurs, celui-ci ajoute : « Les membres de cette unité de négociation peuvent dormir sur leurs deux oreilles en sachant que leur syndicat et la CIN les appuieront tout le long du processus pour les aider à y arriver. »