La violence fondée sur le sexe ne fait pas partie de la description de tâche!
ULes TUAC Canada ont lancé la campagne #PasPartieDeLaDescriptionDeTâche pour aider à éliminer la violence fondée sur le sexe et s’attaquer au harcèlement fondé sur le sexe et à la hausse de la violence impliquant des tierces parties. Les gouvernements, les employeurs et les syndicats doivent s’attaquer à ce problème ensemble.
Les tierces parties incluent la clientèle, les patient(e)s et les membres du public. Le risque de la violence fondée sur le sexe est élevé pour ceux et celles travaillant avec le public, comme dans le commerce de détail, les soins de santé et l’accueil, des secteurs qui sont à prédominance féminine et de diversité de genre.
Sept travailleur(euse)s sur dix ont vécu du harcèlement et de la violence au travail, souvent de la part de tierces parties. Ce sont sept de trop. Les formes perverses de discrimination et de marginalisation ont mené à des taux plus élevés de violence de la part de tierces parties au cours des dernières années, ciblant de plus en plus les travailleur(euse)s de la communauté LGBTQI2S+, noir(e)s, racialisé(e)s, autochtones ou vivant avec un handicap. Les attaques haineuses contre ces groupes de personnes se répandent au travail, laissant les salarié(e)s avec un sentiment d’insécurité et de peur à un endroit où tout le monde devrait se sentir à l’aise.
La Convention no 190 (C‑190) de l’Organisation internationale du travail (OIT) est un traité mondial ratifié au début de l’année 2023 visant à éradiquer la violence et le harcèlement au travail. Il est le résultat d’une collaboration tripartite entre des syndicats, des groupes d’employeurs et des gouvernements. Désormais, il est le devoir de tout le monde de mettre en place ce traité et de rendre le milieu de travail sécuritaire pour tout le monde.
Le but de la campagne #PasPartieDeLaDescriptionDeTâche est de conscientiser la population sur la violence et le harcèlement fondés sur le sexe au travail, particulièrement par des tierces parties.
La violence et le harcèlement ne devraient jamais être « juste une partie du travail ». C’est pourquoi les TUAC exhortent les employeurs et le gouvernement à travailler avec les syndicats sur un plan pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe par des tierces parties au travail une fois pour toutes. Soyez un(e) allié(e). Ajoutez votre force à la campagne #PlusJamais en répondant à un court sondage anonyme. Les résultats anonymisés seront compilés et communiqués aux employeurs, aux militant(e)s et aux politicien(ne)s pour stimuler leur engagement à mettre fin à la violence fondée sur le sexe au travail.