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Victoire des membres de la section locale 864 à l’entreprise de pêche des Premières Nations de Potlotek
Cap Breton (N.-É.) – 4 mai 2017 – Les membres de la section locale 864 des TUAC Canada travaillant pour l’entreprise de pêche des Premières Nations de Potlotek au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, ont réaffirmé leur solidarité avec les TUAC après que leur unité de négociation eut été reclassée comme lieu de travail sous réglementation provinciale par la commission de travail de la Nouvelle-Écosse. Auparavant, l’unité de négociation relevait de la compétence fédérale.
Lors d’un vote d’accréditation tenu récemment, les 24 membres travaillant pour l’entreprise de pêche ont voté en faveur du maintien de leur adhésion à la section locale 864 des TUAC Canada après que leur employeur eut fait valoir auprès de la commission de travail que l’unité de négociation devrait relever de la compétence provinciale. Les membres qui appartiennent à la communauté des Premières Nations de Potlotek pêchent le crabe des neiges, le homard et les poissions de fond sur les côtes de l’île Chapel, laquelle fait partie de l’Île du Cap-Breton.
Avant le vote d’accréditation, l’employeur avait contesté le nombre de salarié(e)s qui appartenaient à l’unité de négociation, mais la commission de travail avait fini par donner raison au syndicat et avait accordé à la section locale 864 le droit de représenter tous les salarié(e)s travaillant pour l’entreprise de pêche. Les salarié(e)s ayant voté en faveur du maintien de leur adhésion à la section locale 864 des TUAC Canada, l’unité de négociation a été reclassée comme lieu de travail sous réglementation provinciale. La section locale compte entamer bientôt les pourparlers avec l’employeur.
« Nous sommes heureux que les salarié(e)s de l’entreprise de pêche de Potlotek aient voté à l’unanimité en faveur du maintien de leur adhésion aux TUAC », de dire Shauna MacDonald, présidente de la section locale 864 des TUAC Canada. « Nous sommes ravis de pouvoir continuer à les représenter au travail et à la table de négociation, et nous avons hâte de négocier avec l’employeur aussitôt que possible », se réjouit la consœur MacDonald.