Pearl Sawyer prononce un discours-programme devant la Commission de la condition de la femme de l’ONU

New York (New York) – 29 mars 2017 – Récemment, la vice-présidente exécutive de la section locale 1006A des TUAC Canada, Pearl Sawyer, a prononcé un discours-programme à l’occasion d’une assemblée parallèle qui se déroulait devant la Commission de la condition de la femme de l’Organisation des Nations Unies (ONU), à New York.  

La consœur Sawyer, qui siège également à titre de membre du comité exécutif mondial du syndicat global UNI et à titre de représentante des TUAC au sein du comité directeur du secteur du détail de la fédération Union Network International (UNI), a présenté un exposé sur la numérisation du travail et ses effets en ce qui a trait à l’égalité hommes-femmes.  

Comme le souligne l’une des conclusions principales de l’exposé, 47 % des tâches qu’exécutent les travailleuses et les travailleurs dans le monde pourraient être numérisées. Les types de tâches touchés par la numérisation auront une incidence directe sur les emplois qu’occupent les femmes dans le marché du travail.   

Ce phénomène aura pour effet d’obliger les travailleuses et les travailleurs à s’investir dans le perfectionnement professionnel et dans la formation continue. Malheureusement, cette situation risque de présenter une difficulté de taille pour les femmes car celles-ci doivent composer avec des obstacles sociaux, culturels ou économiques dans le milieu de travail.  

Selon la consœur Sawyer, la numérisation du travail aura également pour effet d’accroître le déficit dont souffrent les femmes dans le domaine de la technologie. Or, une étude réalisée par la Banque mondiale révèle que les milieux de travail pourraient atteindre la parité des sexes d’ici 2040 dans les pays développés et d’ici 2060 dans les pays en voie de développement, et ce, à condition qu’on parvienne à doubler le rythme auquel les femmes deviennent de grandes utilisatrices des technologies numériques.   

Après avoir souligné les effets de la numérisation du travail sur l’égalité hommes-femmes, la consœur Sawyer a fait ressortir la nécessité de s’y préparer adéquatement. « Aux yeux de l’UNI, il importe que nous soyons prêts à faire face à toute éventualité. Nous savons que cela peut présenter un défi de taille qui, parfois, fait peur, mais si nous sommes prêts, ce défi peut devenir une excellente occasion de progresser et d’apprendre. Et pour être prêts, il nous faut une stratégie et de l’ingéniosité », disait-elle encore en s’adressant alors à l’auditoire.