Des militant(e)s des TUAC Canada ‘reprennent la nuit’ à Brampton

 

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Brampton (Ont.) – 18 septembre 2016 – Des militantes et militants de la section locale 1006A des TUAC Canada ont récemment pris part au rassemblement et à la marche « À nous la nuit » qui se sont déroulés à Brampton, en Ontario.

Les manifestations À nous la nuit ont lieu chaque année partout dans le monde dans le but de mettre fin à toutes formes de la violence fondée sur le sexe. Les militant(e)s de la section locale 1006A ont marché dans les rues de Brampton en scandant « C’est maintenant que nous prenons le contrôle de la nuit », « La sécurité la nuit, c’est notre droit », et « À qui appartiennent les rues? C’est à nous ».

« La cessation de la violence fondée sur le sexe exige que chacun(e) d’entre nous s’engage à agir de concert », de dire le président de la section locale 1006A des TUAC Canada Wayne Hanley. « Nos filles, nos sœurs, nos épouses et nos mères ont le droit à la sécurité peu importe si elles déambulent dans la rue, se trouvent au travail ou à la maison. En tant que syndicat, nous sommes résolus à faire tout en notre possible pour constituer un puissant moteur de changement dans la lutte contre toutes formes de violence envers les femmes. »

La participation de la section locale 1006A à la manifestation a été organisée par Glacier Effs-Samuel, archiviste et coordonnatrice du Réseau de la condition féminine (RCF) de la section locale. « C’était impressionnant de voir tant de gens qui s’étaient déplacés – nos membres, des militant(e)s et notre personnel – pour assister à cette activité importante. Merci à tous et à toutes. Notre pouvoir d’action aidera à mettre fin à la violence faite aux femmes. »

Caroline Brisebois, militante et membre du conseil exécutif de la section locale 1006A, figurait également parmi les participant(e)s.

« De nombreuses femmes se sentent isolées et, parfois, il est trop tard pour leur venir en aide. On se sentait vraiment renforcées par cette expérience partagée avec d’autres femmes. En marchant ensemble, nous prenons notre vraie place et faisons passer le message que personne n’a le droit de nous brimer. »