Premier contrat des membres de la section locale 1118 des TUAC chez Sunterra Meats
Trochu (Alb.) – 19 juillet 2016 – Les membres de la section locale 1118 des TUAC Canada travaillant chez Sunterra Meats à Trochu, en Alberta, ont majoritairement ratifié leur première convention collective.
Après que les salarié(e)s eurent récemment voté en faveur de la souscription à la Caisse d’indemnité nationale des TUAC Canada (CIN), le plus important fonds de grève et de lock-out au Canada, les membres du comité de négociation ont rencontré l’employeur et ont pu régler un certain nombre de litiges importants.
Sunterra gère plusieurs usines de transformation de la viande, ainsi qu’une vaste gamme d’épiceries situées en milieu urbain. L’usine de Trochu emploie près d’une centaine de membres de la section locale 1118 des TUAC Canada.
La nouvelle convention collective apporte aux membres divers gains, entre autres :
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Grille salariale négociée offrant des hausses de salaire de 5 %, 2 %, et 2,5 % pour chaque année respective de la convention collective, lesquelles totalisent 9,5 % sur deux ans et demi;
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Nombre minimum d’heures de travail garanties par semaine;
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Comptes de frais médicaux et cotisations de retraite;
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Temps supplémentaire rémunéré après huit heures de travail par jour ou quatre heures par semaine;
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Milieu de travail syndiqué bénéficiant d’une forte représentation et présence syndicale;
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Clause de « motif valable » et d’autres clauses portant sur la sécurité d’emploi et l’équité au travail.
L’employeur refusait d’accepter plusieurs clauses essentielles, soit celle portant sur la sécurité syndicale et celle relative au motif valable, si bien qu’on allait procéder à un vote de grève.
« Malheureusement, il a fallu une menace de grève, tout l’arsenal de notre syndicat et des ressources de la CIN pour amener l’employeur à prendre au sérieux les revendications des membres », de dire Devin Yeager, secrétaire-trésorier et coresponsable de la négociation.
« Cela aurait pu en être autrement, mais nous espérons que nous pourrons désormais passer à des négociations collectives saines qui profitent aux membres et à leur famille, et à la collectivité de Trochu », précise-t-il.