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La réconciliation et le pilier de la réparation
La réconciliation dans le lieu de travail |
Toronto – 22 juin 2016 – La réparation en milieu de travail se fonde sur l’intégration de toutes et de tous, l’appartenance, la dignité et le respect. Tout au long du Mois national de l’histoire des Autochtones, nous avons exploré les quatre piliers du modèle qui est inspiré de l’initiative intitulée Pierres de touche de l’espoir d’un avenir meilleur et menée par la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Première Nations (SSEFPN) et nous les avons adaptés au thème de la réconciliation en milieu de travail. Le troisième pilier de la réconciliation s’appelle précisément la réparation.
Dans le contexte de la réconciliation, le pilier de la réparation a trait au devoir qui incombe à chaque individu quant à la nécessité d’œuvrer en vue de supprimer les difficultés que présente le milieu de travail pour certaines personnes. Celle-ci n’est possible qu’à condition que le milieu de travail soit disposé à changer. Vivre et travailler dans le contexte de la réconciliation, c’est s’engager à viser à l’égalité entre toutes et tous dans le milieu de travail et à communiquer aux autres les stratégies que l’on considère comme importantes quand il s’agit d’y affermir la solidarité.
Voici les principes directeurs de la réconciliation en milieu de travail :
- Protection des droits des autochtones comme de ceux des allochtones : refus d’accepter l’injustice en milieu de travail au Canada (interventions structurales)
- Soutien apporté aux campagnes portant sur la recherche de la justice et ayant pour but d’assurer aux enfants autochtones du Canada un accès équitable aux services qu’il leur faut, dont le rêve de Shannen, le principe de Jordan etJe suis un témoin (interventions structurales)
- Nécessité d’inculquer aux membres allochtones du syndicat l’importance du respect de l’autonomie des nations autochtones en leur parlant de l’histoire du Canada (respect de l’autonomie)