Québec – 2 mai 2016 – Au terme d’une ronde de négociation, les syndiqués du Super C Ville Vanier et leur employeur se sont entendus sur les bases de leur deuxième contrat de travail. L’entente ratifiée a notamment permis la consolidation des conditions de travail des employés, et ce, à la satisfaction des syndiqués membres des Travailleurs et Travailleuses de l’alimentation et du commerce, section locale 500 (TUAC 500). La nouvelle convention collective prévoit que dans les quatre semaines suivant la ratification, l’employeur procède à l’affichage de trois postes de salarié régulier 32/40 et de deux postes de salarié régulier (40 heures).

Sur le plan salarial, deux échelons ont été ajoutés aux six classifications permettant ainsi une augmentation de 0,25 $ chaque trois mois pour la première année. Notons que les taux de début sont déterminés en fonction du salaire minimum auquel s’ajoute pour certaines classifications une somme variant entre 0.25 $ et 2 $ l’heure travaillée. Par ailleurs, l’entente prévoit des augmentations de salaires de 1,5 % pour les 2016 à 2021 et de 2 % pour l’année 2022. À cela s’ajoute un montant forfaitaire de 1 % en 2016.

Les quelque 60 syndiqués qui occupent les postes de préposés au service, aide-générale, commis, bouchers ainsi que d’assistants-gérants de rayon et assistants-gérants des viandes, voient plusieurs autres avantages et améliorations à leurs nouvelles conditions de travail, notamment :

• l’ajout de deux jours consécutifs de congé à chaque période de trois semaines consécutives d’un salarié régulier (40 heures);

• l’ajout d’une prime de 50 $ par semaine lorsqu’un salarié travaille temporairement à un poste exclu de l’unité de négociation pour une semaine complète ou plus;

• le nombre d’heures de congé de maladie passe de 40 à 56 en cours de convention pour les salariés réguliers (40 heures) et de 20 à 28 pour les salariés réguliers (32/40 heures);

• l’ajout d’une clause accordant des heures de congé maladie aux salariés à temps partiel à disponibilité pleine ayant maintenu une moyenne de vingt-cinq heures de travail par semaine l’année précédente;

• la majoration de la contribution de l’employeur de 0.17 $ à 0,18 $ par heure travaillée par salarié au Régime de soins dentaires des membres des TUAC du Québec, et, advenant que la cotisation devienne insuffisante, l’employeur l’augmentera à 0,19 $ pour maintenir à 80 % le remboursement des soins dentaires éligibles;

• un assouplissement du mécanisme d’octroi du boni de performance afin de le rendre plus accessible.

« Nous pouvons être fiers de cette nouvelle convention collective qui vient sécuriser des emplois dans le secteur de l’alimentation dans la région de Québec. Nous sommes persuadés que cette entente contribuera à l’harmonisation des relations de travail et au bon déroulement des opérations permettant ainsi de maintenir la qualité de l’offre de services à la clientèle », déclare Antonio Filato, président des TUAC 500.