Des centaines de personnes manifestent avec les grévistes membres de la section locale 1288P des TUAC contre Covered Bridge Potato Chips
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Hartland (N.-B.) – 22 avril 2016 – Plus de 400 personnes, soit des militant(e)s syndicaux, des partenaires du syndicat et des membres de la famille des salarié(e)s, se sont joints aux membres de la section locale 1288P des TUAC Canada sur la ligne de piquetage chez Covered Bridge Potato Chips pour manifester avec eux contre l’employeur et demander à ce dernier de reprendre les pourparlers en vue de négocier un premier contrat juste.
Les membres de la section locale 1288P ont été contraints d’aller en grève le 5 janvier dernier après que l’entreprise eut maintenu son refus de négocier un premier contrat garantissant des salaires suffisants et des droits ouvriers fondamentaux, y compris le droit d’ancienneté. Les employé(e)s de Covered Bridge ont voté en faveur de l’adhésion au syndicat il y a plus de deux ans.
Jeudi dernier, des centaines de militant(e)s du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) au Nouveau-Brunswick se sont joints aux membres de la section locale 1288P devant l’usine pour participer à une grande manifestation contre l’employeur. D’autres militant(e)s du SCFP dont Mark Hancock, président national du SCFP, et Danny Légère, président du SCFP au Nouveau-Brunswick, se sont rendus à la manifestation contre Covered Bridge toute de suite après le congrès de 2016 du SCFP du Nouveau-Brunswick qui s’est tenu à Fredericton. Une centaine d’autres militant(e)s issus d’autres filiales de la Fédération du travail du Nouveau-Brunswick ont également pris part à la manifestation en solidarité avec les employé(e)s de Covered Bridge pour demander aux propriétaires de l’établissement d’arrêter de tergiverser et de reprendre les pourparlers.
« Cette entreprise a catégoriquement refusé de reconnaître les droits fondamentaux des salarié(e)s de se joindre à un syndicat et d’obtenir un salaire juste afin de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles », de dire le président national des TUAC Canada, Paul Meinema. « C’est non seulement une gifle pour les membres de la section locale mais aussi pour les membres de la collectivité qui s’attendent à ce que leurs voisins et l’ensemble des travailleuses et travailleurs soient traités de manière juste et respectueuse. Les membres demandent aux consommatrices et consommateurs de ne pas acheter les croustilles de Covered Bridge tant que la grève durera et tant qu’ils n’auront pas obtenu un premier contrat juste », explique le confrère Meinema.
Vous pouvez, vous aussi, appuyer la campagne en faveur de l’équité chez Covered Bridge en envoyant un message à l’entreprise pour lui demander de reprendre les pourparlers.