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Toronto – 20 avril 2016 – Des militant(e)s des TUAC Canada sont descendus dans les rues de Toronto pour souligner la Journée de l’équité salariale le 18 avril, et aussi pour marquer le nombre de jours additionnels jusqu’auxquels une femme doit travailler en moyenne après le début de l’année pour obtenir le même salaire qu’un homme qui aurait travaillé jusqu’au 31 décembre. La Journée de l’équité salariale est commémorée en divers endroits partout au pays du 14 au 20 avril.  

Des douzaines de militant(e)s se sont rassemblés près de l’édifice de l’Assemblée législative de l’Ontario pour réclamer justice et égalité et pour attirer l’attention sur le problème de l’inégalité salariale entre hommes et femmes. Les militant(e)s présents à la manifestation ont marqué le jour en portant du rouge pour illustrer comment l’inégalité salariale garde les femmes « dans le rouge », c’est-à-dire en situation d’infériorité financière par rapport aux hommes.  

Un rapport récemment publié par le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) chiffre à 29,4 % l’écart salarial moyen pour l’Ontario seulement. Le rapport laisse entendre qu’une femme à revenu moyen peut gagner en moyenne 315 000 $ de moins qu’un homme qui fait le même travail sur une période de 35 ans.   

Des études ont démontré que la convention collective constitue la manière la plus efficace de combattre l’inégalité salariale entre hommes et femmes. Des études internationales ont constamment démontré que la meilleure façon de résoudre les problèmes auxquels font face les salarié(e)s est de protéger leur droit d’association syndicale.   

« L’inégalité salariale entre les sexes nuit aux femmes non syndiquées dans tous les secteurs de l’économie, et le problème va au-delà de la Journée de l’équité salariale », reconnaît Debora De Angelis, coordonnatrice des campagnes stratégiques pour les TUAC Canada. « Nous devons travailler ensemble afin d’inciter le gouvernement à agir pour faire en sorte qu’il soit plus facile de se joindre à un syndicat, car l’association syndicale est la façon la plus efficace d’éliminer l’inégalité salariale entre hommes et femmes », précise-t-elle. 

Les TUAC Canada ont lancé une campagne ayant pour titre Combler l’écart. Mettant en vedette des militant(e)s des TUAC Canada qui rendent des témoignages sur leur syndicat et la manière dont il aide les femmes à surmonter le problème de l’inégalité salariale entre les sexes, cette nouvelle campagne souligne les avantages de l’adhésion syndicale comme solution contre le problème. 

Les TUAC Canada sont fiers de contribuer à la lutte contre l’inégalité des revenus. En tant qu’organisation du secteur privé la plus progressiste au pays, les TUAC Canada ont récemment pris part à diverses consultations menées par le gouvernement en vue de combattre la discrimination salariale fondée sur le sexe. Pour en savoir plus au sujet des initiatives entreprises par les TUAC Canada pour défendre les intérêts des femmes, il suffit de consulter la page www.tuac.ca/femmes.