Washington – 14 avril 2016 – Des employé(e)s de Walmart réclamant des indemnités pour non-paiement de salaire ont remporté une grande victoire juridique, la Cour suprême des États-Unis ayant rejeté l’appel interjeté par Walmart contre le recours collectif intenté par les employé(e)s en question.  

L’affaire met en cause des employé(e)s horaires de la compagnie Walmart et de sa chaîne de magasins Sam's Club, qui ont intenté un recours collectif contre le détaillant pour non-paiement de salaire. Essentiellement, la compagnie Walmart obligeait les employé(e)s de ses magasins de Pennsylvanie à travailler pendant leur pause-repas. Les salarié(e)s en question avaient déjà porté l’affaire devant la Cour suprême de Pennsylvanie avant que la Cour suprême des États-Unis eut décidé de ne pas réexaminer l’affaire.

En décembre 2014, la Cour suprême de Pennsylvanie ordonnait à Walmart de payer 151 millions $ en indemnisations aux victimes. En refusant d’entendre l’appel de Walmart, la Cour suprême des États-Unis a laissé intacte la décision rendue en 2014 par la Cour suprême de Pennsylvanie. Quoi qu’il en soit, la compagnie Walmart finira peut-être par payer un montant  total de 187,6 millions $ lorsqu’on ajoute les frais juridiques.  

L’affaire touche près de 187 000 employé(e)s de Walmart dans l’État de Pennsylvanie qui ont travaillé pour la compagnie entre 1998 et 2006.

« La plus haute cour de justice des États-Unis a affirmé que les employé(e)s de Walmart ont le droit d’être rémunérés pour toutes les heures de dur labeur qu’ils font, et pas seulement pour les heures que la compagnie Walmart veut reconnaître », de dire Jess Levin, directrice des communications pour Opérer des changements chez Walmart, un groupe de défense des droits des employé(e)s de Walmart. Le plus grand détaillant du monde ne pourra pas continuer à maltraiter ses employé(e)s sans en subir les conséquences. Quand les employé(e)s de Walmart s’unissent, ils ont une voix puissante qu’on ne peut faire taire, et ces récentes décisions témoignent de leur détermination à se faire traiter de manière juste et respectueuse », explique la consœur Levin.