Toronto – 15 octobre 2015 — À l’approche des derniers jours de la campagne électorale, les Canadiennes et Canadiens conviendront que l’élection de 2015 restera inoubliable. Tout a commencé par les scandales et le bilan économique désastreux du gouvernement conservateur de Stephen Harper, événements qui jouaient en faveur de Thomas Mulcair et du NPD au départ. Mais la politique de division de Stephen Harper a eu pour effet de réorienter le débat vers d’autres sujets, à savoir la religion, la peur et le terrorisme. Avec le changement, nous avons assisté à une remontée temporaire des conservateurs alors qu’ils visaient à gagner des voix en semant la peur.

La stratégie des conservateurs consiste à détourner l’attention des électrices et électeurs de leur bilan. Ils espèrent que ces derniers oublieront qu’ils ont amputé de 36 milliards $ le budget de la santé publique, et que le secteur manufacturier a perdu 400 000 emplois au cours d’une décennie sous le règne de Stephen Harper, et que ce dernier a le pire bilan économique de tous les premiers ministres qui ont dirigé le pays depuis la Seconde Guerre mondiale.

Mais au cours de la semaine passée, la dynamique a de nouveau changé. Les chiffres baissent pour les conservateurs tandis que les autres partis gagnent en appui. Au-delà des sondages nationaux, ce qui compte vraiment c’est le nombre de sièges, et à ce stade la course est serrée pour tous les trois grands partis. Autrement dit, tout est possible même si on est si près du jour de l’élection. Mais une chose est sûre et certaine : une majorité de Canadiennes et de Canadiens veulent changer de gouvernement.

Alors qu’il ne reste que quelques jours, les TUAC Canada demandent aux membres et aux partenaires du syndicat de considérer quel parti représente la meilleure option au chapitre des  emplois et de l’économie, et pour ce qui est de renforcer le système de santé, d’améliorer le droit des Canadiennes et Canadiens de prendre leur retraite dans la dignité, et de fournir des services de garde abordables pour les familles ouvrières.

Quelques jours seulement nous séparent d’un avenir meilleur et plus prometteur. Le 19 octobre, votez et faites compter votre voix!