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Toronto – 22 mai 2015 – Dans les rues de Toronto, des militantes et des militants des TUAC Canada se sont joints à diverses organisations qui sont associées au syndicat à l’occasion de la Journée internationale d’action contre Chevron, laquelle était organisée pour protester contre le piètre dossier de Chevron en matière de respect de l’environnement. Également, en manifestant de la sorte, toutes et tous réclamaient la justice dans l’intérêt des peuples autochtones qui sont victimes d’intoxication, de déplacement forcé, de mort à cause du cancer et d’autres maladies attribuables aux activités d’exploitation de la société pétrolière entraînant la dévastation de l’environnement partout où celle-ci est présente dans le monde.

La manifestation, qui était organisée par un comité de gens de douze pays différents s’opposant aux activités d’exploitation de la société Chevron, s’inscrivait dans une grande campagne internationale. (Précisément, ce comité est composé de militantes et militants des milieux communautaires, de dirigeantes et dirigeants syndicaux, d’universitaires ainsi que d’étudiantes et étudiants de diverses régions du Canada.)

Ce serait donc pour protester contre les actions en tous genres d’une compagnie qui sèmerait le désastre partout où elle passe dans le monde que les militantes et les militants s’unissent. Par exemple, la société Chevron violerait constamment les droits fondamentaux des peuples autochtones de l’Équateur ainsi que ceux de la population de divers pays du monde, dont la Roumanie, l’Angola et le Brésil. Il en serait ainsi même au Canada, où un projet de cette compagnie pétrolière consistant à construire un gazoduc menacerait les terres de plusieurs groupes communautaires, dont le peuple des Unist’ot’en de la Colombie-Britannique.

« Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est pour manifester notre appui aux groupes et aux gens touchés de façon néfaste par les méthodes de la société Chevron, qui, au point de vue écologique, sont dangereuses et irréfléchies », explique Santiago Escobar, qui est membre du comité s’opposant aux activités de Chevron. Il ajoute : « Nous appuyons toutes les personnes auxquelles les actions de Chevron empoisonnent la vie et nous exigeons que la société pétrolière nettoie ses dégâts et paie ses dettes. »  

Récemment, devant la Cour suprême du Canada, on a discuté de la possibilité de permettre à la population de diverses régions de l’Équateur, qui est victime des activités d’exploitation de Chevron ayant eu pour effet de contaminer la grande région amazonienne, d’obtenir justice en saisissant l’actif que la société pétrolière possède au Canada afin de toucher la somme de 9,5 milliards de dollars US qui leur a été attribuée en dommages-intérêts par les tribunaux équatoriens en 2011. Justement, sur ce point précis, une décision définitive devrait être rendue l’automne prochain.

Pour en savoir plus long sur le comité de solidarité envers les peuples touchés par les actions de Chevron en Équateur, il suffit de se rendre au site Web se trouvant à l’adresse  http://www.antichevron.ca (site Web en anglais seulement) ou de suivre la campagne ayant pour titre Les mains sales de Chevron en Facebook (compte en anglais et en espagnol) ou en Twitter.